Le sénateur républicain de Floride Marc Rubio, candidat aux présidentielles américaines, a exprimé son soutien sans faille à Israël lors d’une conférence de presse qu’il a tenue en fin de semaine au Temple Beth El, synagogue de sa circonscription.
Prenant la parole devant les principaux représentants de la communauté juive locale, il a déclaré notamment que s’il était élu, « il effectuerait son premier voyage officiel en Israël afin de se tenir aux côtés du Premier ministre et d’exprimer son soutien sans réserve à un Etat symbole de stabilité dans le chaos du Proche-Orient ».
Comme ses prédécesseurs, il a pris l’engagement de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem et de faire de l’amitié avec Israël l’une des priorités de sa politique étrangère.
Rubio, qui a expliqué que son attachement à Israël était dû notamment à sa foi religieuse, a dénoncé la politique envers Israël du président Obama et de son ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton, actuellement candidate démocrate à la présidence. Il a notamment évoqué, dans ce cadre, ‘l’accord scandaleux’ avec l’Iran et ‘l’attitude humiliante et blessante envers le Premier ministre Binyamin Netanyahou’.
Il a ajouté : « L’administration (américaine) prétend donner, comme d’habitude, des leçons de morale à Israël même lorsque les citoyens de ce pays sont pris pour cible par le terrorisme dans leurs maisons et leurs rues ». Il a en outre dénoncé les compliments adressés par les Américains à l’Europe alors que celle-ci décrétait l’étiquetage des produits fabriqués en Judée-Samarie.
Il a encore déclaré : « Je comprends quelles sont les menaces qui planent sur Israël et je ne resterai pas indifférent à cela ni n’appellerai les deux parties à ‘faire preuve de retenue’ comme s’il ne s’agissait pas d’agressivité de la part d’un seul camp et d’autodéfense de l’autre côté ». Et d’affirmer qu’il n’hésiterait pas à affronter des dirigeants palestiniens pour leur reprocher d’inciter ‘de malheureux enfants à assassiner des Juifs’.
Parmi les mesures qu’il s’est engagé à prendre dans le cadre d’une nouvelle politique en faveur d’Israël, s’il devenait président, Rubio a indiqué qu’il annulerait immédiatement l’accord avec l’Iran, ferait des démarches contre les mouvements de boycott et de délégitimation d’Israël et mettrait un terme à la politique d’Obama ‘qui réclame d’Israël des concession unilatérales’ pour que les pourparlers reprennent sur des bases plus raisonnables.