Deux nouvelles branches de Bnei Akiva, récemment instituées au sein des communautés juives de Boulogne et de Strasbourg, amplifient les activités en cours de ses deux sièges existants à Marseille et à Créteil, en banlieue parisienne.
Ainsi, les activités du mouvement parmi les communautés juives de France, l’une des plus touchées par l’antisémitisme mondial après les USA, redoublent leur impact et leurs efforts. Le mouvement met en relief des alternatives sionistes, surtout au sein d’autres petites communautés juives françaises en déclin.
En collaboration avec la communauté locale, Elsa Rotenberg, jeune émissaire de Bnei Akiva, se rendra à Strasbourg, au nord de la France, à 10 minutes à pied de la frontière allemande. De nationalité française, Elsa vit en Israël. La communauté juive de Strasbourg compte actuellement quelques 15 000 membres. Elsa déclare : “J’ai immigré en Israël avec mes parents en 2004. Lorsque ma mère était jeune, elle faisait partie du programme de formation de Bnei Akiva et donc, depuis mon enfance, j’ai été élevée et influencée par les valeurs du mouvement. Mes grands-parents vivent toujours à Strasbourg, mais depuis qu’ils ont pris de l’âge nous avons eu peu d’occasions de les revoir. Donc, en me portant volontaire pour la direction de la branche locale de Bnei Akiva à Strasbourg, je peux aussi m’occuper d’eux. Récemment, lors de ma participation à un camp d’éclaireurs, j’ai fait connaissance des membres de Bnei Akiva. Nos membres sont des gens incroyables et leur enthousiasme est contagieux.
J’ai hâte de commencer l’année ! “
La branche Bnei Akiva de Boulogne, une petite communauté juive en banlieue parisienne, compte actuellement 15 000 personnes. Elle sera coordonnée et gérée par deux “Shinchinis” dans le cadre d’une collaboration entre Bnei Akiva, l’Agence Juive et la communauté juive de Boulogne. Les coordinatrices, toutes deux lycéennes diplômées, Shalom Aviv Felzen de Shoham et Galit Weizman de Raanana, consacrent une année supplémentaire au service du mouvement avant de s’enrôler au service militaire israélien. Elles travaillent sous l’égide d’Eliezer Borgenicht, responsable du bureau français de Bnei Akiva, qui maintient la liaison avec l’agence juive et qui a assuré l’ouverture de la branche, suite à la création d’un comité communautaire présidé par Bnei Akiva en France et par Robert Ejnes, président du Bné Akiva France et de la communauté juive de Boulogne.
Borgenicht déclare : “Nous nous efforçons de répondre aux besoins de la jeunesse. ” Borgenicht lui-même a immigré en Israël à l’âge de 18 ans par l’intermédiaire du World Bnei Akiva. Dès lors, il travaille avec acharnement par le biais du mouvement pour faire faire l’allyah à davantage de Juifs.
Photos: WBA (world bnei akiva)
Je ne voudrais pas refroidir les ardeurs, mais…
L’antisémitisme est une conséquence.
Un feu. Certes, les pompiers sont indispensables.
Mais eteindre le feu demande une energie considérable, alors qu’empecher qu’il s’allume ?
C’est que ce sont nos dérives qui provoquent les étincelles, qui allument le feu, qui, lui, consume tout.
Nos enfants d’Akivah devraient plutôt s’occuper de ceux qui, chez nous, allument les feux de jalousies, et les inspirer pour que l’énergie déployée pour le profit soit dispensée vers les bonnes actions, et la pratique des commandements…
Ainsi nous serons un exemple pour les Nations, qui diront ” il ne peut être que sage, ce peuple qui suit les ordonnances de l’Eternel !”…
Et nous n’aurons alors que philosemitisme…
Un peuple de prêtres, dit-Il.
Je voudrais remercier Élie de Paris pour son commentaire, qui est le fondement même de notre peuple. Ses conseils devrait être lus par une majorité de juifs aussi bien en France qu’en Israël.
Les feux de jalousies. J’aurais dit les feux tout court.