Honoré et flatté par François Hollande et le très pro-palestinien Benoît Hamon, le chef terroriste Mahmoud Abbas ne bénéficie pas de la même sollicitude de la part de Donald Trump et de son administration. C’est même l’inverse. A Ramallah on exprime ouvertement la déception et l’inquiétude face à la chaude amitié manifestée ostensiblement par Washington envers Israël et à l’opposé, la froideur et le silence envers l’Autorité Palestinienne. « Ils ne daignent même pas nous répondre » indique un haut responsable de la centrale terroriste.
Depuis l’élection de Donald Trump, il y a trois mois, Mahmoud Abbas n’a pas encore réussi à avoir un seul contact téléphonique avec le nouveau président. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Et l’entrée en fonction du nouveau président, les appels de différents dirigeants de l’AP sont restés sans réponse.
Quel changement par rapport à l’Administration Obama où chaque pleunicherie de Mahmoud Abbas trouvait des oreilles attentives à la Maison-Blanche et au Département d’Etat!
Saeb Arekat, secrétaire-général du comité directeur de l’OLP a quant à lui rappelé qu’un mois avant l’entrée en fonction de Donald Trump, son équipe chargée de la transition avait carrément refusé de recevoir une délégation officielle de l’AP. Il a précisé que depuis le 20 janvier, plusieurs tentatives de Mahmoud Abbas d’atteindre Donald Trump sont restées sans réponse. Saeb Arekat, qui bénéficiait d’un canal direct avec l’Administration Obama par le biais du consulat général des Etats-Unis à Jérusalem est obligé de reconnaître aujourd’hui que le choses ont radicalement changé.
Toutefois, à Ramallah on choisit pour l’instant de ne pas réagir avec trop de violence verbale, de crainte d’aggraver encore la situation!
Tapis rouge pour Mahmoud Abbas à Paris, tapis tiré sous ses pieds par Washington!
Photo Flash 90