En dépit des faits, du choix de la victime et des paroles prononcées lors de son acte, l’assassin de Sarah Halimi hy »d, par Kobili Traoré vient d’être déclaré « irresponsable pénalement » par une nouvelle expertise psychiatrique. Une première expertise réalisée en septembre 2017 avait pourtant conclu que le crime commis par Kobili Traoré était à la fois « délirant et antisémite ». L’un des experts, Dr. Zagury écrivait notamment: « Aujourd’hui, il est fréquent d’observer, lors d’efflorescences délirantes, (pertes de contrôle lors d’une phase délirante) chez les sujets de religion musulmane, une thématique antisémite : le juif est du côté du mal, du diabolique. Ce qui est habituellement un préjugé se mue en haine délirante… ».
Ce qui est encore plus surprenant, comme le rappelle Me Gilles-William Goldnadel, l’avocat de la soeur de Sarah Halimi hy »d, est que cette nouvelle expertise n’avait même pas été demandée par la défense, mais par la juge qui instruit le dossier et qui après une audition du suspect avait estimé qu’il fallait une seconde expertise! Si en fin de parcours ce verdict psychiatrique est confirmé, Kobili Traouré pourrait être déclaré inapte à être jugé!
Ce nouveau rebondissement dans cette affaire a fait réagir le Crif, par la voix de son président Francis Kalifat: » Nous ne comprenons pas l’obstination et les atermoiements qui consistent à vouloir faire de ce tueur un dément, alors qu’il est un assassin dont la démence présumée ne saurait pour autant occulter l’antisémitisme haineux ».
L’avocate des enfants de la victime Me Caroline Toby a précisé qu’une troisième expertise pourra être demandée et qu’un expert de son choix pourra être adjoint aux trois experts déjà mandatés.
Cette dramatique affaire avait déjà connu des moments hallucinants, lorsqu’on se souvient que le caractère antisémite de cet horrible crime n’avait même pas été retenu dans un premier temps et qu’il a fallu attendre des mois avant que la justice reconnaisse ce motif pourtant évident.
Le quasi-silence des médias après la tragédie – en pleine élection présidentielle – le refus dans un premier temps de reconnaître les motivations antisémites de l’acte et maintenant la demande de cette nouvelle expertise, autant de signes qui augmentent le malaise déjà palpable de la communauté juive de France.
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L’usage de drogues ne rend pas moins pénalement responsable l’auteur d’un crime.
Questionne-t-on le discernement quand un ivrogne prend le volant et écrase plusieurs personnes avec son véhicule ?
Non. L’assassin est reconnu comme pénalement responsable même s’il a bu.
Le fanatisme et la violence et la cruauté d’une action ne rendent, non plus, pas moins pénalement responsable l’auteur d’un crime.
Questionne-t-on le discernement quand des nazis torturent et envoient à la mort 6 millions d’entre nous ?
Questionne-t-on le discernement de l’Etat Islamique quand il torture et assassine ses victimes dans des conditions atroces ?
Questionne-t-on le discernement d’Al Qaida quand ce groupe envoie des avions de ligne avec des civils à l’intérieur se crasher sur les tours du World Trade Center et sur le Pentagone, tuant un nombre incalculable de civils ?
Non. Ils sont reconnus comme pénalement responsables, même s’ils sont fanatisés par une idéologie de haine et de destruction, et c’est normal qu’ils soient reconnus coupables et responsables de leurs actes
Les auteurs de ces crimes restent pénalement responsables.
Un tortionnaire reste un tortionnaire, un assassin reste un assassin.
Un crime est toujours atroce et si l’on commence à prétendre que, parce qu’il est atroce et que c’est un crime, son auteur n’a pas toute sa tête et ne peut être reconnu pénalement responsable de ses actes, alors aucun meurtrier ne peut plus être condamné pour ses meurtres.
Ce serait une jurisprudence extrêmement grave et très lourde d’épouvantables conséquences sur la société où elle est prononcée.
La Justice et la psychiatrie complices des terroristes islamistes
La Justice et la psychiatrie encouragent l’antisémitisme islamiste
La pauvre Sarah Halimi est victime d’un double crime antisémite : celui de son assassin et celui d’une juge antisémite. Refuser de reconnaitre la responsabilité de cet assassin, c’est encourager d’autres crimes antisémites, les français (les arabes ou les musulmans nés en France sont français) pourront assassiner d’autres français (les juifs nés en France sont aussi des français), sans qu’il ne leur arrive rien. Cette juge est dangereuse, d’une part pour la raison citée plus haut, d’autre part parce que, si elle considère que cet assassin est pénalement irresponsable étant donné qu’il il était sous l’emprise de la drogue, alors elle devrait considérer que tous les auteurs des attentats terroristes sont pénalement irresponsables, vue que la plupart du temps, les auteurs d’attentats terroristes sont sous l’emprise de la drogue ; à moins qu’elle considère que seul les juifs sont victimes d’assassins irresponsables !
Indépendamment de cette douloureuse affaire, il convient de savoir que la justice française est très antisémite.