Le fossé qui se creuse entre l’Iran et l’Arabie Saoudite laisse entrevoir des risques de tension supplémentaires non négligeables dans la région. Dans une réponse à l’agence Reuters qui lui demandait ce que ferait son pays si l’Iran développait l’arme nucléaire, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel ben Ahmed al-Joubeir a indiqué « que cette question ne pouvait être débattue publiquement » tout en soulignant que « l’Arabie Saoudite n’accepterait aucune concession sur les questions de religion et de sécurité et ferait tout ce qu’il faudrait pour défendre ses citoyens ». Il a ensuite vivement critiqué le régime des Ayatollahs en affirmant que « depuis la Révolution islamique, Téhéran cherchait à déstabiliser la situation au Moyen-Orient. Il a ajouté que « l’Iran risquait d’utiliser les sommes importantes versées dans ses caisses après la levée des sanctions pour financer des actions hostiles ».