Dans le cadre des menaces et gesticulations d’Abou Mazen, l’Autorité Palestinienne a retiré ses policiers de la ville d’Abou Dis qui jouxte Jérusalem. Abou Dis est située en zone B, c’est à dire sous administration civile de l’AP mais sous contrôle militaire israélien. Ces policiers étaient en fait venus à Abou Dis dans le cadre de la lutte contre le Corona, en coordination avec Israël, mais l’AP présente ce retrait comme le début de l’application de la décision prise d’annuler tous les accords avec Israël, et en premier la coordination militaire avec Tsahal.
Jeudi, le terroriste Saeb Arekat, secrétaire-général du comité exécutif de l’OLP avait annoncé le gel des relations de l’AP avec la CIA, dans le cadre de l’interruption des contacts avec les Etats-Unis.
Le journaliste Tsvi Yehezkeli, spécialiste du monde arabe a expliqué qu’Abou Mazen « joue avec le feu », car il risque d’être la principale « victime » de la cessation de la coopération sécuritaire de l’AP avec Israël car le Hamas n’attend que cela pour supplanter l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie.
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