Lors de la conférence internationale contre l’antisémitisme à Jérusalem ce jeudi, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a qualifié la haine anti-juive de « maladie » menaçant les sociétés civilisées. « Même avant lq Shoah, on comprenait que l’antisémitisme allait détruire non seulement le peuple juif mais aussi la civilisation qui l’entoure », a-t-il déclaré. D’où cet avertissement sans équivoque lancé par le chef du gouvernement : la lutte contre cette haine conditionne la survie des sociétés libres.
Netanyahou a pointé du doigt les manifestations contemporaines de cette haine : le Hamas, l’islam extrémiste opérant du Yémen à l’Iran, en passant par le Liban et Gaza. Évoquant l’attaque du 7 octobre, il a qualifié les assaillants d' »animaux humains » capables de massacrer indistinctement hommes, femmes et enfants.
Citant l’ancien dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, qui comparait Israël à une toile d’araignée fragile, Netanyahu a martelé : « Aujourd’hui, un an et demi plus tard, Nasrallah est parti, Haniyeh est parti et le Hamas est à genoux. »
Benjamin Netanyahou a remercié les personnalités politiques européennes ayant fait le déplacement, les saluant pour leur soutien aux « forces de la civilisation contre les forces de la barbarie ».