Condamné entre autre pour abus de confiance et collaboration active avec entreprise terroriste, l’ancien député Bassel Ghattas (Liste arabe unie) est entré en prison dimanche matin pour y purger une peine de deux ans. Bien qu’étant chrétien, Bassel Ghattas avait demandé un report de son incarcération jusqu’après le mois du Ramadan, demande qui lui avait été grâcieusement accordée par le tribunal.
Samedi soir, une grande soirée de soutien avait été organisée dans le village de Kfar Rama en Galilée, où habite l’ancien député, sous le signe “Un prisonnier en route vers la liberté” (sic). De nombreuses personnalités de la société arabe israélienne étaient présentes dont des députés de la Liste arabe unifiée ainsi que Muhamad Barake, ancien député, aujourd’hui président du Haut-comité de suivi de la population arabe israélienne.
Bassel Ghattas a proncé un discours très applaudi lors duquel il a affirmé avaoit agi ainsi “pour des raisons humanitaires” (sic) et qu’il referait la même chose si l’occasion lui en était donnée.
Hélas, on notait également la présence de Juifs israéliens, parmi eux l’actrice gauchiste Einat Weitzman, militante pro-palestinienne, qui a prononcé un discours élogieux et de soutien à celui qui a voulu aider des terroristes détenus dans les prisons israéliennes. Elle a notamment justifié ce qu’avait fait Bassel Ghattas, qualifiant son action “d’acte de résistance ultime qui s’imposait face aux dures conditions dans lesquelles sont détenus les prisonniers palestiniens”. Rappelons que parmi les “actes de résistance” de Bassel Ghattas il y a eu l’introduction clandestine de téléphones portables pour des terroristes, grâce auxquels ils peuvent coordonner des attentats terroristes avec leurs complices à l’extérieur.
L’actrice a également déclaré devant le public enchanté qu’elle n’acceptait pas le terme de “terroriste ayant du sang sur les mains”.
Bassel Ghattas s’est rendu dimanche matin au centre de détention, accompagné comme un héros par sa famille et ses amis.