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L’alya: pas qu’une question de chiffres! Entretien avec Daniel Benhaim

LPH INFO par LPH INFO
décembre 20, 2016
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Ce sont les chiffres de l’alya en 2016 qui ont lancé le débat: avec une diminution notable du nombre d’olim de France, doit-on se poser des questions? LPH vous présentait un dossier sur ce thème, il y a quelques semaines. Le directeur de l’Agence Juive en France, Daniel Benhaïm, a tenu à réagir.

 

Le P’tit Hebdo: La baisse du nombre d’olim de France est un fait incontestable. Quel est votre regard sur ces chiffres?

Daniel Benhaim: L’alya n’est pas qu’une question de chiffres! Cela dépend comment on interprète ces données, et je disais cela aussi quand les chiffres étaient exceptionnellement élevés. Il y a eu, en 2016, un peu moins de 5000 olim de France et on a l’impression que les medias se plaisent à faire des titres qui montrent que ce chiffre est en baisse, avec une volonté à peine sous-entendue de tirer les chiffres vers le bas. 2016 demeure l’une des meilleures années au regard de l’alya avec un nombre d’olim trois fois supérieur à la moyenne! N’oublions pas que nous parlons de la France, un pays occidental duquel les personnes sont libres de partir ou pas. Nous ne pouvons donc pas analyser ces chiffres bruts, il faut prendre en compte une tendance et cette tendance est clairement et fortement en faveur d’une alya importante. Il ne s’agit pas de la croissance économique d’une entreprise mais d’une décision humaine qui se mûrit. L’alya de France a encore de très beaux jours devant elle; c’est un projet de vie qui concerne beaucoup de Juifs de France.

 

Lph: Soyons francs, l’objectif de l’Agence Juive est de faire venir le maximum de Juifs en Israël. Si moins de Juifs de France ont fait ce choix en 2016 qu’en 2015, cela ne signifie-t-il pas que vous avez échoué quelque part?

D.B.: L’alya est un choix personnel, qui peut être encouragé, mais cela ne suffit pas. La réflexion est complexe et riche autour de ce choix. Quand l’alya augmente cela est la conséquence d’un faisceau de raisons, idem lorsqu’elle est en baisse.

Ceci étant posé, il est toujours trop facile de vouloir trouver un unique coupable. L’Etat d’Israël n’a en aucun cas diminué ses efforts pour intégrer la population des olim de France. De la même façon, l’Agence Juive n’a pas réduit ses activités, au contraire. Un plan gouvernemental exceptionnel a été mis en place avec l’Agence Juive et l’Organisation Sioniste Mondiale pour aider et accompagner les olim.

Alors oui, l’introspection est toujours nécessaire mais le processus est complexe et on ne peut pas tout limiter aux chiffres. Nous le voyons sur le terrain: jamais autant de Juifs de France n’ont parlé de faire leur alya! Chaque mois, nous avons entre 800 et 1000 participants à nos réunions d’information alors qu’en 2012, on en comptait 200. Je le dis souvent, je ne suis pas fan de l’esprit  »FaceBook », autrement dit de ce culte de l’instantané. Je ne crois pas à l’idée d’une action qui va porter ses fruits du jour au lendemain. Il convient d’observer le phénomène sur une dizaine d’années, on ne vit pas à l’année. Bien entendu, je ne parle pas du cas où un évènement critique se produirait, dans ce cas, nous saurions mettre en œuvre un plan d’urgence. Mais dans la situation actuelle dans laquelle les Juifs de France sont libres de leur choix de venir, nous ciblons l’alya de 50 000 Juifs en 10 ans. Les gens se préparent aujourd’hui davantage avant de faire leur alya, réfléchissent peut-être plus. Certains préparent aujourd’hui activement une alya qu’ils ne concrétiseront qu’en 2018 ou 2019.

 

Lph: Avec l’augmentation massive de l’alya des Juifs de France sont apparus aussi des discours issus de différents milieux qui visent au minimum à mettre en garde au pire à décourager les candidats à l’alya. L’Agence Juive a-t-elle pris la mesure de l’influence de ces propos?

D.B.: Comme tout phénomène de masse qui crée une force d’attraction, l’alya de ces dernières années a entrainé une panique auprès de certains leaders et des réactions en opposition à ce mouvement.

En premier lieu, s’est développé un courant qui effraie, en parlant notamment du risque d’assimilation (!) que courent les Juifs de France qui font leur alya ou en faisant une compétition morbide entre le nombre de Juifs morts dans des attentats en France et en Israël. Ces courants sont menés par certains responsables communautaires qui ont vu leurs fidèles partir et qui tentent d’enrayer ce phénomène.

Parallèlement, il faut reconnaitre que les mesures prises par le gouvernement français et ses propos très rassurants, ont renforcé un courant républicain au sein de la communauté juive, qui éloigne certains de l’idée d’alya.

Enfin, nous, les anciens et nouveaux olim de France, nous avons notre part de responsabilité. Certaines, ou certaines organisations, se plaisent à crier au loup, en brandissant toutes sortes de difficultés, voire en les amplifiant. A force de marteler ces problèmes, on finit par ne plus voir que cela dans l’alya.

L’Agence Juive a bien identifié ces discours et s’y adaptent le plus possible. Comme nous l’enseignent nos Maitres: il n’y a que la vérité pour endiguer les contre-vérités. Nos soirées d’informations répondent donc à ces questions et inquiétudes et nous travaillons davantage sur le lien idéologique qui nous lie à Israël.

 

Lph: Pensez-vous qu’il est nécessaire qu’une Diaspora continue à exister?

D.B.: Je vais vous donner ma position personnelle sur cette question délicate. Je ne suis pas convaincu qu’aujourd’hui en 2016 Israël dépende de la Diaspora, je crois plutôt que c’est le contraire, les choses se sont inversées. Prenez l’exemple du monde de la Torah: s’il s’est autant développé en dehors d’Israël, c’est parce que l’Etat d’Israël existe et permet à ses yeshivot de former les plus grands maitres en Torah, qui diffusent ensuite leur enseignement dans le monde.

Je ne pense pas qu’Israël ait besoin d’une Diaspora pour vivre et pour survivre. L’histoire a un sens, nous ne retournerons pas en arrière.

Je crois profondément que chaque Juif a sa place en Israël. Mais pour autant, je suis contre cette idée de culpabiliser les Juifs qui auraient fait le choix de ne pas venir vivre en Israël. Il n’y a pas d’un côté les  »bons » Juifs qui vivent ici et les  »mauvais » qui restent en Diaspora. Il est fondamental que l’Etat d’Israël entretienne avec les Juifs de Diaspora des relations étroites et que, chacun, personnellement, nous ayons avec les Juifs du monde entier un dialogue respectueux et sain. Il s’agit aussi d’une des missions de l’Agence Juive: perpétuer le lien entre les Juifs et Israël et qu’ils restent conscients de leur identité juive partout dans le monde.

 

Lph: Vous dites qu’une alya doit être préparée. Qu’est-ce qu’une préparation réussie?

D.B.: Cela commence par une vraie prise de conscience de ce devoir de préparation. Pour accompagner tous les candidats, l’Agence Juive met beaucoup d’outils à disposition: salons, évènements communautaires, présence de spécialistes dans tous les domaines pour répondre à toutes les questions.

Par ailleurs, j’encourage aussi à se rendre sur place, en Israël, pour prospecter: visiter des villes, prendre rendez-vous avec les coordinateurs d’intégration des différentes municipalités.

Nous attirons aussi l’attention sur le changement de mentalité. Israël ce n’est pas la France et cela ne le deviendra jamais! Les institutions israéliennes, les habitants du pays sont prêts à accueillir les olim, ils les attendent même avec beaucoup de joie. Mais, il y a des changements à intégrer et nous n’avons pas la possibilité de donner des solutions à toutes les questions. Nous travaillons à en avoir le maximum. Par exemple nous tentons de créer des partenariats avec des localités pour développer des programmes d’intégration dans la périphérie. La question finale demeurant toujours ce que les olim sont prêts à accepter dans leur changement de vie.

 

Lph: Justement l’intégration. Qu’est-ce que ce mot évoque pour vous?

D.B.: La patience: avoir la patience de donner au temps la possibilité d’agir.

L’autre notion que cela m’évoque est celle du don: les Juifs de France apportent une partie de ce qu’ils sont à Israël. Le sionisme d’aujourd’hui c’est la contribution que chacun peut donner à Israël. Et c’est palpitant.

Mais, je le répète souvent: ne tombons pas dans les extrêmes. Pour une intégration réussie, il faut aussi éviter de penser que les Français ont tout à apprendre à Israël. N’ayons pas la prétention de croire que  »à la française » est toujours mieux que  »à l’israélienne ». Ayons l’humilité de nous dire qu’Israël a vécu pendant 69 ans sans que la majorité des Juifs de France ne fassent leur alya … Lorsque que l’on sourit à Israël, en général Israël nous  sourit!

 

Propos recueillis par Guitel Ben-Ishay

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Commentaires 2

  1. Prof Bernard Belhassen says:
    il y a 6 ans

    Sans commentaires tant ces propos refletent LA VERITE, uniquement la VERITE.
    Je suis tres heureux que l’agence juive a a sa tete Mr Daniel BENHAIM.
    Prof Bernard Belhassen (Alya 1978)

    Répondre
  2. Sebag says:
    il y a 6 ans

    Mais il a un problème ce gars il nous parlent de torah et yeschivout et il nous parlent des improductifs qui mettent Israel à genoux je porte à votre connaissance M que Jérusalem est la ville la plus pauvre d Israel avec 400.000 mille juifs qui étudie la thora qui sont un poids pour Israel 300.000 arabes et 70.000 qui travaillé aucune industrie rien pour une ville de 770.000 habitants de quoi il parlent ce gars est crois qui a un problème il vaut mieux qu il travaillent dans une agence de publicité et j en passe la cherete de la vie 40% qu on france je reste à sa disposition pour toutes justifications de mes écrit

    Répondre

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