Le directeur par intérim du Conseil de la sécurité nationale, Yaakov Nagel s’est envolé pour Washington où il doit rencontrer son homologue américaine Susan Rice. L’objet de ce voyage est de signer l’accord d’aide américaine à Israël pour la période 2018-2028. L’accord, qui était en négociations depuis le mois de novembre 2015, prévoit une aide de trente-huit milliards de dollars, dont cinq seront consacrés à un programme de développement d’un système anti-missiles. L’accord actuel, qui s’achève en 2018, était d’un montant de trente milliards de dollars, mais grâce noatmment à l’aide du Congrès, cette aide a été augmentée, en partie en compensation à l’accord qui a été signé entre les grandes puissances et l’Iran.
Comme a tenu à le préciser le président Barack Obama – à deux mois des élections – il s’agit de la plus importante aide jamais accordée à Israël par les Etats-Unis. Mais le montant reste en-deçà de ce que le Premier ministre Binyamin Netanyahou souhaitait. Par ailleurs, l’accord contient une clause restrictive, interdisant à Israël de demander un supplément d’aide au Congrès durant cette période concernant le programme anti-missiles. Seul un cas d’urgence, comme une guerre, pourra justifier une demande de rallonge budgétaire.
Par ailleurs, Israël s’est engagé, comme l’ont exigé les Américaine, à consacrer la majeure partie de l’aide américaine à acquérir du matériel auprès des industries militaires américaines. Seuls 26% de l’aide pourront servir à des achats dans les industries militaires israéliennes.
Avant de s’envoler, Yaakov Nagel a rencontré l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël Dan Shapiro pour mettre au point les derniers détails de ce plan.
Photo porte-parole Tsahal