Le ministère de la protection de l’Environnement, dirigé par Guila Gamliel (Likoud) a publié dimanche le texte d’avant-projet d’amendement à la loi sur la protection de la faune sauvage, qui prévoit l’interdiction du commerce de produits en fourrure animale. Les seules exceptions concerneront l’usage religieux (streimels, spodiks et Cie…) ou scientifique. La nouvelle réglementation entrera en vigueur un an après son adoption définitive. Une amende allant jusqu’à 75.000 shekels et même une peine d’un an de prison pourront être décrétés pour les contrevenants.
Dans la notice explicative accompagnant l’avant-projet, il est rappelé que l’industrie de la fourrure tue chaque année des centaines de millions de bêtes, souvent de manière cruelle, causant d’atroces souffrances aux animaux lors de leur capture, de leur mise à mort ou de leurs conditions d’enfermement dans des petites cages. Le texte précise également qu’Israël n’est pas un pays qui nécessite le port de vêtements en fourrure, ce qui rend encore plus révoltant l’utilisation de fourrures qui ne servent que pour exprimer un statut social.
La Californie a été le premier Etat à interdire l’an dernier le commerce de produits en fourrure.
La ministre Guila Gamliel a déclaré : “L’industrie de la fourrure entraîne la mort de centaines de millions de bêtes dans le monde, souvent dans des conditions de cruauté indescriptible. L’utilisation de la peau et de la fourrure d’animaux sauvages pour l’industrie de la mode est immoral. Cette nouvelle réglementation interdisant le commerce de produits en fourrure en Israël sera bénéfique pour les animaux”.
Photo Pixabay