Tout a commencé en 2009, lorsque des plaintes ont été déposées devant la Cour suprême pour évacuer le point de peuplement bédouin illégal de Han El Ahmar, près de Maale Adoumim.
La Cour suprême a fini par donner raison à ceux qui demandaient son démantèlement et a demandé au gouvernement de faire appliquer la loi.
Seulement, depuis, les gouvernements qui se sont succédés avec à leur tête Binyamin Netanyahou jusqu’en juin 2021, puis Naftalii Bennett, n’ont cessé de reporter la mise en oeuvre de cette décision de justice.
A tel point que ce village bédouin est devenu un symbole politique dont se sont emparés de nombreux hommes et femmes politiques. A commencer par Naftali Bennett, Guidon Saar, Ayelet Shaked et Zeev Elkin, tous aujourd’hui ministres du gouvernement. Ils ont crié haut et fort quand Netanyahou était aux commandes qu’avec eux Han El Ahmar serait évacué sur le champ.
Apparemment, comme le veut l’expression hébraïque »ce que l’on voit d’ici, on ne le voit pas de là-bas ». Une fois arrivés au pouvoir, ces mêmes personnes ont commencé par adopter la même attitude que Netanyahou. En septembre dernier, ils ont demandé à la Cour suprême, un sursis de six mois pour prendre leur décision. La Cour a accepté, non sans montrer son mécontentement.
Le gouvernement a alors émis l’idée de reprendre à son compte, le projet qui consisterait à déplacer le point de peuplement illégal bédouin de 300 mètres, afin de le légaliser sur des terres appartenant à l’Etat.
Les six mois sont arrivés à échéance, dimanche dernier. Et là encore, le gouvernement a demandé un rallongement du sursis. Le prétexte avancé en septembre et aujourd’hui, est le statut d’Israël sur la scène internationale qui pourrait être menacé par une telle évacuation, surtout en ce moment, lorsque le Premier ministre multiplie les efforts diplomatiques entre la Russie et l’Ukraine.
Cette fois, la Cour suprême a autorisé un sursis de quatre mois, mais ce sera le dernier. Si d’ici là, le gouvernement n’a pas adopté une décision claire, le tribunal ordonnera la destruction du village illégal.
»Compte-tenu des demandes de reports, certaines justifiées, la plupart moins justifiées, compte-tenu de la longue période pendant laquelle la plainte court, soit presque trois ans, compte-tenu du fait que la »saga » se poursuit dans les faits depuis 2009, date à laquelle a été décrété un ordre de destruction, nous n’avons pas d’autre choix que d’effectuer un pas supplémentaire vers une décision finale ».
Le mouvement Regavim, qui a adressé la plainte à la Cour suprême, s’est exaspéré : »Le fait que nous devions sans arrêt faire appel devant la Cour suprême contre l’Etat, pour que celui-ci fasse appliquer la loi, est une honte. Ce qui est encore plus honteux est la situation dans laquelle l’Etat s’engage devant la Cour suprême à faire appliquer la loi et ne tient pas parole. Le pouvoir juridique n’est pas censé aller au front pour le pouvoir exécutif ».
Il y a une belle place vacante pour y installer ces malheureux bédouins ballottés de parts en parts pour avoir la Paix.
Pourquoi ne pas les installer à la Knesset en compagnie de leurs frères de la Raam, cela confirmera la Loyauté des Traîtres envers leurs Maîtres.
Si d’ici là, le gouvernement n’a pas adopté une décision claire, ce sera un blame.
Au bout de 30 blames, ce sera un avertissement, au bout de 30 avertissements, les bedoins se serons installés gentiment jusqu’a devenir un village qu’il sera impossible d’évacuer.
Pour une fois, une fois seulement, je bénis la cour suprême
Mais qu’est-ce que c’est ce gouvernement de couards. J’ai honte pour eux
C’est quoi un bédouin ?