La rumeur n’en est plus une. Le secrétaire général du Hezbollah pro-iranien est hospitalisé en Iran depuis dimanche. On le savait victime d’un cancer depuis 2010 et son état s’est parfois détérioré au point que régulièrement, les médias annonçaient son agonie. A chaque fois, Hassan Nasrallah réapparaissait sur une tribune ou dans son bunker près de Beyrouth.
La première à avoir confirmé l’information cette semaine a été Radio Beyrouth. Un journaliste a, dès hier, annoncé que Nasrallah n’était plus au Liban. Suite à une détérioration rapide de son état de santé, le leader de la centrale terroriste chiite a été rapatrié à Téhéran où des médecins russes et nord-coréens, tentent d’endiguer la propagation des métastases dans tout le corps de leur patient.
Du côté du Hezbollah, c’est le silence radio, pas de démenti mais pas de confirmation non plus. On se borne à répéter que le chef de la milice chiite délivrera comme prévu son discours ce soir (mardi), à l’occasion du « jour du souvenir des martyrs du Hezbollah ». En cas d’absence de Nasrallah, l’affaire sera entendue. Il se pourrait aussi qu’en lieu et place du leader du Hezbollah, une vidéo préenregistrée fasse l’affaire. Ce ne sera pas la première fois que Nasrallah utilise ce stratagème pour diffuser un écran de fumée et entretenir sa légende.
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