On attendait les deux « mots magiques » traditionnels du député Jamal Zahalka, président du parti Balad concernant l’accusation de corruption au sein de la formation arabe. C’est fait. Après avoir accusé la police de « persécution politique contre toute la minorité arabe israélienne, le député a une nouvelle fois utilisé son vocabulaire limité et outrancier: « Il s’agit de fascisme et de racisme à l’encontre de la population arabe qui ont commencé avec les déclarations du Premier ministre le jour des élections ». Un Etat ‘fasciste et raciste’ dans lequel un citoyen arabe, soutenant le terrorisme et contestant l’existence même de cet Etat peut poursuivre impunément sa carrière parlementaire en étant protégé par la Cour suprême et dans lesquel il peut vociférer des horreurs du haut de la tribune.
Photo Hadas Parush Flash 90