Les visites officielles se multiplient cette semaine en Israël. Après le secrétaire d’Etat américain à la Défense Ashton Carter et le Premier ministre italien Matteo Renzi, c’est au tour de la présidente de Croatie Kolinda Grabar Kitarovic d’être reçue par les officiels israéliens.
Après un entretien avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou, elle était ce jeudi l’invitée du président de la Knesset Youli Edelstein (Likoud).
Mme Kolinda Grabar Kitarovic, ancienne ministre et haute fonctionnaire de l’Otan, est la première femme à assurer la présidence de son pays et la quatrième seulement à occuper ce poste à la tête du nouvel Etat qui n’a acquis son indépendance qu’en 1991.
Dès son arrivée au Parlement israélien, elle a tenu une réunion dans les bureaux d’Edelstein avec la délégation qui l’a accompagnée dans ce voyage.
Dans son discours d’accueil, Edelstein a salué l’amitié sincère qui unissait Israël et la Croatie. Il a rappelé ensuite la gravité de la menace de l’Iran, après l’accord signé la semaine dernière à Vienne sur son programme nucléaire.
La présidente croate a remercié son hôte pour son accueil particulièrement chaleureux. Evoquant sa visite à Yad Vashem, elle a rappelé l’importance des commémorations de la Shoah qui permettaient de “tirer les leçons du passé et de savoir lutter contre la haine, l’antisémitisme et la xénophobie de toutes sortes”. Et d’ajouter: “Le monde entier doit favoriser la coopération entre les Etats afin de pouvoir mieux combattre les menaces des organisations terroristes et fanatiques comme Daesh”.
Quant au conflit israélo-palestinien, elle a estimé qu’il devait être réglé “par le dialogue”, en rappelant qu’elle était favorable à la “solution des deux Etats”.