Le député Moshé Gafni (Yahadout Hatorah) qui a été nommé président (provisoire) de la commission des Finances de la Knesset a déposé sa première proposition de loi.
Elle prévoit que les emprunts immobiliers ne soient plus impactés par l’augmentation du taux d’intérêt lorsque celle-ci est jugée nécessaire par la Banque d’Israël.
Il a demandé aux conseillers juridiques de la commission des Finances d’étudier la possibilité pour que lorsque le taux d’intérêt du marché augmente, celui des emprunts immobiliers reste inchangé.
Cette mesure vient en réponse aux difficultés que rencontrent, aujourd’hui, les ménages qui ont contracté un prêt immobilier pour payer leurs mensualités, compte-tenu de la forte augmentation du taux d’intérêt en moins d’un an.
Le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, était présent lors de la séance de la commission des Finances hier. Il a été interpellé par le député Shlomo Karhi: ”Il n’y a pas de concurrence, nous avons un cartel de banquiers qui gagne des milliards chaque année, ce qui veut dire que vous n’avez pas réussi à introduire de la concurrence sur ce marché”.
Le député a également reproché au gouverneur sa politique d’augmentation du taux d’intérêt pour juguler l’inflation sans avoir pris le soin, parallèlement, de mettre en garde le gouvernement sortant contre les nombreuses augmentations fiscales qu’il a décrétées. Il a indiqué qu’il convenait de trouver un équilibre entre la stabilité du système bancaire et le bien-être de la population et qu’il avait le sentiment que la politique de la Banque centrale était davantage tournée vers le système bancaire que vers ce qui était bon pour les citoyens.
Il a conclu en disant: ”J’attends de la Banque d’Israël qu’elle joue son rôle de conseiller auprès du gouvernement. Pour toute augmentation du taux d’intérêt décrété par la Banque d’Israël, nous payons encore plus puisqu’il n’existe pas de concurrence sur le marché bancaire”.
Il existait (ou il existe encore) des crédits à taux fixe (qui ne change pas que ce soit a la baisse ou à la hausse) et des prêts a taux variables qui sont indexés sur le taux de la banque centrale (aussi bien à la hausse qu’à la baisse). Généralement les taux variables sont plus attractifs que les taux fixe. Donc rien de nouveau à mon avis
Moshé Gafni s’étonne de l’absence de concurrence et moi je ne m’étonne pas qu’il ose avouer 13 ans d’immobilisme, d’ignorance et/ou de mépris !
C’est comme çà quand on choisit des incompétents qui ne comprennent rien à l’économie.