La police a présenté publiquement ses excuses pour l’interpellation, très courte, mardi après-midi du journaliste américain William Booth, du Washington Post, à la Porte de Damas, Shaar Shehem. Elle a tout de même précisé que ‘les vérifications s’imposaient en raison des informations qu’elle avait reçues’ et qu’il s’était avéré, par la suite, qu’elles étaient infondées. Dans un communiqué, elle a ajouté que, consciente de la sensibilité du sujet, elle regrettait l’affront causé à la personne concernée. Et de souligner que ‘les policiers avaient pour consigne de laisser les journalistes faire leur travail, même dans des points chauds, en veillant en même temps à la sécurité du public et à la protection des journalistes eux-mêmes tout en respectant la valeur importante de la liberté de la presse ».