Les parents israéliens aussi admettent ne pas parler quotidiennement directement avec leurs enfants. Une situation familiale qui semble être dû aux conditions de travail et aux « avantages » de la technologie, les parents et les enfants communiqueraient principalement par le biais de leurs téléphones cellulaires…
Une enquête de l’Institut Adler à Herzliya a révélé que 48% des parents israéliens admettent ne pas parler directement avec leurs enfants et 40% des jeunes le confirment. Une écrasante majorité des jeunes préféreraient écrire à leurs parents ou leur parler au téléphone plutôt que de le faire en face a face. L’application WhatsApp devient un mode de communication entre les générations.
Selon l’Institut Adler, 32% des parents et enfants interrogés plébiscitent l’application comme leur principale outil relationnel. Le SMS traditionnel est utilisé par 22% et 16% des enfants préfèrent les appels téléphoniques. 5% envoient des emails. Et seulement un quart des jeunes disent que les conversations en face-à-face sont leur moyen privilégié de communication avec leurs parents.
L’ étude a porté sur un échantillon représentatif de 300 jeunes âgés de 13 à 18 ans et 300 parents d’enfants âgés de 13 à 18 ans. Un quart des jeunes admettent ne pas savoir les détails élémentaires concernant leurs propres parents : leur quotidien, leur carrière, leur relation et leur passé.
Osnat Harel, le directeur de l’Institut Adler, précise que ces résultats devraient servir de sonnette d’alarme pour les parents, mais aussi pour les politiques et les législateurs en Israël. Selon Harel : « la situation économique impose des exigences difficiles, de l’agitation, une propension à privilégier les recherches de ressources pour faire vivre sa famille plutôt que de profiter du temps libre. En outre, les pressions créent de la colère et de l’anxiété au sein de la structure familiale. Alors que la technologique tend à amener le monde entier aux bouts de vos doigts, dans le même temps elle créée des dangers et des pièges pour des enfants livrés à eux-mêmes ». Il ajoute : « Cette réalité crée un cercle vicieux, une perte de contrôle, d’autorité et de respect ».
Source Israelnationalnews – Tel-avivre.com