Une marche des drapeaux est prévue jeudi et devrait passer près de la Porte de Damas à Jérusalem. Des menaces conjointes du Hamas, du Jihad islamique mais aussi de l’Autorité Palestinienne avertissent d’un « embrasement » au cas où le ministre de la Sécurité intérieure Amir Ohana autorisait cette manifestation organisée par le mouvement Otzma Yehoudit.
Un communiqué commun du Hamas et du Jihad Islamique dit : « Nous considérons ces annonce comme une action hostile envers le peuple palestinien et la terre de Palestine. Il faut renforcer notre présence à Al-Aqsa et combattre toute tentative d’incursion ». L’AP a promis « une explosion de violence » au cas où cette marche avait lieu.
La Liste arabe s’est jointe à ses alliés terroristes, par la voix d’Ahmad Tibi qui exhorte le ministre à interdire la marche. Le parti Meretz, qui se bat pourtant pour permettre la marche de la Gay Pride à Jérusalem, a cette fois-ci appelé à l’interdiction pure et simple de la marche des drapeaux. Guilad Kariv, député travailliste, demande que l’itinéraire de la marche soit modifié « afin de ne pas provoquer la population arabe ». Même son de cloche chez Ram Ben Barak de Yesh Atid.
Le député Itamar Ben-Gvir (Hatziyonout Hadatit) a réagi à cette levée de boucliers : « En dépit de l’opposition de ce futur gouvernement d’extrême gauche qui se dessine, nous défilerons à Jérusalem. Il est consternant qu’après avoir vendu le Néguev (à Ra’am) et renoncé à la gouvernance, même un défilé à Jérusalem constitue pour eux une provocation. Jérusalem est notre capitale éternelle et nous y défilerons partout, dans la joie ».
Photo Yonatan Sindel / Flash 90