Dimanche, lors de son intervention au mont Herzl lors de la cérémonie en souvenir d’Itshak Rabin, le Premier ministre Binyamin Netanyahou avait évoqué la décision jordanienne de vouloir reprendre le contrôle de la zone de Naharaïm et de l’enclave de Tsofar. Il avait alors indiqué qu’il entrerait en négociations avec les autorités du royaume hachémite afin de trouver un compromis sur cette question.
« Hors de question » lui a répondu sèchement lundi le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman El-Safadi: « Il n’y aura aucune négociation avec Israël sur le principe du retour de la souveraineté totale jordanienne de ces deux zones. Et si négociations il y aurait, ce serait uniquement sur la manière dont ces deux articles des accords de paix seront annulés ». Le ministre jordanien a indiqué que d’ici une année, ces deux zones auront été entièrement « rendues » à la Jordanie, autrement dit, vidées de leurs habitants juifs.
La région de Naharaïm porte aussi un autre nom: « L »île de la paix ». C’est dans cette zone qui étaient présentée comme « modèle de paix » qu’un terroriste jordanien avait abattu sept jeunes filles israéliennes en mars 1997. Ahmad Moussa Dakamsa a été libéré de prison en mars 2017 après n’avoir purgé que vingt ans de réclusion. Loin de regretter ses crimes, il s’en dit fier, affirme n’avoir accompli que son devoir et se dit prêt à recommencer…
Encore des séquelles des Accords d’Oslo et du « Nouveau Moyen-Orient » promis par leurs artisans…
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