Le gouvernement jordanien a fait savoir qu’il attendait la fin des fêtes en Israël pour « réexaminer ses positions politiques » face aux événements sur le Mont du Temple. Il envisage de prendre « les mesures effectives qui s’imposent » afin de « stopper les attaques israéliennes contre la mosquée Al Aqsa ». Une fois de plus, donc, une présentation totalement erronée de la situation alors que ce sont des agitateurs palestiniens qui ont semé des troubles sur l’esplanade.
S’exprimant pour le journal en langue arabe al-Hayat paraissant à Londres, des responsables jordaniens ont souligné que les autorités étaient soumises à des pressions au sein du parlement où des députés réclamaient des mesures plus musclées, comprenant notamment le rappel de l’ambassadeur en poste en Israël « pour consultation ».
Tout dépendrait maintenant, selon eux, des prochains développements sur le terrain. Et d’ajouter que la Jordanie « dispose de moyens diplomatiques et juridiques lui permettant de mettre un terme aux ‘provocations israéliennes’ ». On peut préciser que le ministère jordanien des Affaires étrangères a adressé en fin de semaine une lettre virulente à ce sujet à l’ambassade d’Israël à Amman.