Les medias étrangers ont commenté les résultats quasi définitifs des élections israéliennes en soulignant qu’on assistait vraisemblablement à un ‘come back’ de Netanyahou. Ils ont ajouté bien souvent, que la ‘droite extrémiste’ allait sans doute bénéficier d’un rôle important au sein de la coalition.
En Grande Bretagne, par exemple, on semble accepter, avec quelques réticences, le changement qui va sans aucun doute s’opérer dans la direction du pays. Le Jewish Chronicle a rapporté les propos d’un porte-parole du nouveau Premier ministre Rishi Sunak, qui a déclaré : “Cela ne devrait faire aucune différence pour le partenariat important de la GB avec l’Etat juif, même si son nouveau gouvernement doit comprendre des ministres de la ‘droite dure’ qui font des déclarations ‘homophobes et anti-arabes’”.
Et de préciser : “Israël restera un partenaire très important pour la Grande Bretagne, notamment dans le domaine des échanges commerciaux et de la sécurité, malgré l’éventualité de l’entrée de Itamar Ben Gvir, de Otsma Yehoudit, et de Betsalel Smotrich, dans le cabinet de Netanyahou”.
Quant au leader du Labour (parti travailliste), Keir Starmer, il semble adopter plus ou moins les mêmes positions. Soulignant au préalable que rien n’était encore décidé en Israël concernant le futur gouvernement, il a indiqué, par l’intermédiaire de son porte-parole, que ‘les relations du Royaume Uni avec Israël ne dépendait pas de son gouvernement’. Et de rappeler : «Il y aura toujours des désaccords sur la rhétorique et la politique avec le gouvernement de n’importe quel pays, mais nous continuons à croire en une relation forte avec Israël qui transcende la politique des partis ».