Alors que les pourparlers à Vienne prennent fin vendredi et ne reprendront que le 27 décembre, les négociateurs iraniens ont une nouvelle fois montré à quel point ils trompent tout le monde. Lors des dernières discussions, ils ont soudainement déclaré faire un “geste” en annonçant leur accord à la réinstallation des caméras de vidéosurveillance sur le site secret de Karaj. Selon Téhéran, ces caméras auraient été détruites lors d’une opération israélienne au mois de juin, ce qui est hautement douteux. Mais en même temps, les Iraniens ont déposé depuis leurs interlocuteurs deux documents exigeant la levée de toutes les sanctions…comme condition d’accès des inspecteurs aux séquences qui seront filmées par ces caméras ! En clair, les caméras seront réinstallées, mais sans possibilité pour les inspecteurs de l’AIEA d’y accéder !
Par ailleurs, les Iraniens refusent toujours de fournir les cartes-mémoire des caméras de vidéosurveillance de la centrale de Fordo…avant qu’eux-mêmes les aient visionnées !
La situation actuelle à Vienne est la suivante : les parties en présence ont pour l’instant juste défini ce sur quoi ils négocient, et sur chacun des huit points en discussion, les divergences sont aux antipodes les unes des autres. La situation vers laquelle les Iraniens ont souhaité mener leurs interlocuteurs afin de poursuivre leur programme comme ils l’entendent.
Photo Pixabay