C’est devenu une tradition nationale, très suivie: le barbecue de Yom Haatsmaout. Aujourd’hui des millions d’Israéliens célèbrent l’indépendance de l’Etat dans les parcs autour du fameux barbecue. L’occasion de faire un point sur la consommation de viande en Israël.
D’après les études du département recherche, économie et stratégie du ministère de l’agriculture, la quantité de viande rouge consommée en Israël par habitant est de 19.6 kg par an et par personne en moyenne. En 6 ans, ce chiffre a augmenté de 50%.
Par ailleurs, la semaine qui précède Yom Haatsmaout, les supermarchés enregistrent des ventes de viandes pour le barbecue, trois fois plus importantes qu’en temps normal.
40% de la viande consommée en Israël est de la viande fraiche provenant de bêtes abattues sur place. 46% de la viande surgelée importée après une she’hita à l’étranger.
Le prix moyen d’un kilo de viande s’élève à 45.1 shekels le kilo en moyenne.
Le ministère de l’Agriculture a entrepris différentes mesures pour diminuer les atteintes au bien-être animal en encourageant, notamment l’importation de viande réfrigérée sous-vide après she’hita pour limiter l’importation de bêtes. Pour cela, le ministère a diminué les taxes à l’importation et allonger la période autorisée à la consommation à partir du moment de la she’hita à 85 jours. Ainsi, Israël s’est ouvert à l’importation de viande fraiche de pays plus éloignés qu’auparavant.
Parallèlement, le ministère a investi 4 millions de shekels dans la recherche autour du concept de viande à partir de produits végétaux. L’objectif est qu’à court ou moyen terme, ces produits répondent à une partie de la demande en viande.