La semaine dernière, la Cour suprême exigeait de l’Etat qu’il justifie la rétention de la dépouille des terroristes. Le gouvernement avait instauré une nouvelle politique qui est de ne plus restituer automatiquement les corps de terroristes, d’une part comme moyen de dissuasion et d’autre part parce que les funérailles sont systématiquement transformées en rassemblement de haine, de glorification du terrorisme et d’appels au meurtres de juifs. Mais la Cous suprême poursuit d’autres buts et exige de l’Etat qu’il fournisse des « raisons valables » à cette politique!
Les juges avaient édicté auparavant un ordre de restituer les dépouilles mais à condition que les familles des terroristes s’engagent à procéder à des cérémonies dans l’intimité mais ô surprise les familles n’ont jamais respecté leurs engagements.
Suite à cette nouvelle décision de la Cour suprême, la police s’est mis en contact avec la famille de Baha Alyan, l’auteur de l’attentat contre l’autobus 78 à Armon Hanatziv qui avait fait quatre morts, afin de trouver un compromis, mais le père du terroriste, membre lui-aussi du Hamas, a refusé! La police a donc décidé de maintenir la dépouille du terroriste à l’institut médico-légal d’Abou Kabir.
Le mois dernier, la famille Aliyan avait organisé une manifestation devant l’institut médico-légal. à laquelle avaient participé les trois députés du parti Balad, Hanin Zoabi, Jamal Zahalka et Bassel Ghattas.
Maor Tsemah, de l’organisation « Lakh’ Yeroushalaïm » s’insurge contre l’attitude de cette famille: « Il est intolérable que cette famille participe à une cérémonie en souvenir de son fils, qu’elle organise une collecte pour reconstruire sa maison, aille parler dans les écoles pour raconter ‘l’exploit’ de son fils et en plus saisisse la Cour suprême en arguant qu’elle subit un préjudice! Elle poursuit son combat contre Israël au lieu de se cacher de honte pour ce que son fils a commis ».
Photo Yonatan Sindel / Flash 90