Pascal Yom Tov Abrahami, z”l, était originaire de France, il est arrivé en Israël avec sa famille, alors qu’il avait 15 ans.
Il a été tué il y a onze ans, le 17 Av 5771, 18 août 2011, alors qu’il servait dans le commando antiterroriste Yamam. Pascal n’était vraiment pas un combattant ordinaire. Il a consacré toute sa vie à la défense d’Israël. Il était aussi le plus ancien des combattants d’Israël puisqu’à sa mort il était âgé de 49 ans. Marié et père de trois enfants, Pascal se donnait corps et âme pour sa mission de défense de son peuple et de sa terre. Il a reçu deux des plus prestigieuses décorations militaires. Depuis ses parents ont perpétué sa mémoire de plusieurs façons: une association a été créée, un livre a été écrit sur son parcours, un film est diffusé dans les établissements scolaires et cet été une course à sa mémoire a été organisée, une synagogue au nom de Pascal: Tiferet Pascal dans le quartier de Neve Gan à Petah Tikva a été construite.
Selon le quotidien Israël Hayom, la famille de Pascal Abrahami, z’l, a décidé de porter plainte contre le Hamas et de réclamer des dommages et intérêts à hauteur de 60 millions de shekels. Cette décision s’inscrit dans une série de plaintes déposées par les familles des victimes des terroristes qui ne se contentent plus des jugements des assassins de leurs proches, lorsque ceux-ci restent en vie. Elles veulent frapper là où ça fait mal: s’en prendre à l’argent du terrorisme. Elles espèrent ainsi contribuer à dissuader les prochains terroristes et sauver des vies.
Parce que leur vie, à elles, a été changée à jamais, comme en témoigne Nicole Abrahami, la mère de Pascal, z’l, dans les colonnes d’Israël Hayom: ”Je sens un trou au fond de moi qui ne se refermera jamais. On dit qu’avec les années, on revient à la vie. C’est vrai que l’on revient à la vie et que nous avons une responsabilité, mais on ne se relève jamais véritablement. Je me demande toujours comment cela a-t-il pu se produire. Quand je vois les informations aujourd’hui, je ne peux pas croire que nous en sommes arrivés là. Nous leur donnons des conditions de rêve en prison, ils font des études universitaires – et nous, les parents endeuillés, les orphelins, les familles? Si chaque famille réclame des dommages et intérêts à l’organisation qui les a envoyés assassiner des femmes et des enfants, peut-être que cela pourra aider”.