Le théâtre de l’absurde se poursuit à l’Onu avec l’élection cette semaine de l’Iran dans la commission du Statut de la Femme ! La République islamique y siègera pour les quatre années qui viennent. Hillel Neuer, directeur de l’ONG “UN Watch” a réagi en disant : “C’est comme si l’on nommait un pyromane comme chef des pompiers dans une ville et c’est un jour noir pour les droits de la femme”. L’Iran est connu pour les discriminations dont sont victimes les femmes dans de nombreux domaines. L’organisation Amnesty International a souvent épinglé la République islamique pour l’absence de criminalisation des violences physiques ou morales faites aux femmes et l’arrestation de femmes qui avaient publiquement appelé au respect des droits de la femme.
Comble de l’ironie, au mois de septembre 2020, c’est Israël qui avait été condamné par le Conseil économique et social des Nations Unies, dont font partie des pays comme l’Iran, le Pakistan et l’Arabie saoudite, comme “violant les droits des femmes et des femmes palestiniennes en particulier”.
Dans la résolution de l’ECOSOC adoptée par 43 voix contre 3, avec 8 abstentions (voir la répartition ci-dessous), l’État juif est accusé d’être un “obstacle majeur” pour les femmes palestiniennes “en ce qui concerne l’exercice de leurs droits, l’amélioration de leur condition, leur autonomisation et leur participation au développement de leur société”.
Le Conseil a déclaré que “les femmes et les filles” subissent les répercussions des “violations systématiques des droits de l’Homme qu’Israël, Puissance occupante, continue de commettre”.
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