On se souvient du discours mémorable de la députée Tehila Friedman (Bleu-Blanc), interrompu par des larmes, appelant à la fin des divisions et de la haine au sein de la population. Son message n’a apparemment pas passé dans certains milieux. La députée a une nouvelle fois cédé à l’émotion dans le cadre de la commission des Lois, lorsqu’elle a raconté les attaques et insultes dont elle a fait l’objet de la part de partisans des manifestations anarchistes : « J’ai passé trois jours d’enfer y compris avec de souhaits de mort violente « , a -t-elle confié aux membres de la commission.
La « raison » de ces attaques odieuses de la part du « camp éclairé » ? Elle avait demandé une sévérité accrue pour les rassemblements lors des fêtes de souccot, quelles que soient les milieux : « Lorsque l’on décide d’organiser un mariage, une prière, une soucca ou une manifestation avec beaucoup de gens, cela finit à l’hôpital… »
Par ailleurs, avant le vote par le gouvernement des nouvelles mesures restrictives, les ministres de Bleu-Blanc et Derekh Erets pris globalement ou individuellement ont été l’objet de menaces et d’insultes de la part des organisateurs et partisans des manifestations, par SMS ou sur les réseaux sociaux avec des messages du type : « Il y a une place pour vous en enfer ! ». « Que vos enfants meurent ! », « Vous êtes complices du plus grand crime de l’Histoire ! » (sic) ou encore des comparaisons au nazis.
La « nouvelle société débarrassée des divisions et de la haine » que disent vouloir instaurer « Crime ministrer », Ehoud Barak et consorts ne semble pas particulièrement alléchante…
Photo Noam Revkin Fenton / Flash 90