L’opération Bouclier et Flèche a atteint ses objectifs et a enregistré de nombreux succès militaires mais elle n’est pas encore achevée. Elle n’a pas réussi à stopper définitivement les tirs de roquettes et missiles sur la population civile israélienne. Même l’instauration d’une trêve demeurera fragile tant qu’aucune solution politique n’apparaît à l’horizon.
Actuellement, la stratégie repose sur la notion « accalmie contre accalmie » mais est-elle efficace ? Israël, peut-il continuer à vivre avec un statu quo éphémère et ainsi éviter l’escalade avec le Hamas ? Quelle sont les alternatives ? La bonne stratégie pour ne pas relancer les hostilités dans quelques mois ? Jusqu’à quand ce cycle infernal ?
Aucun Etat souverain ne peut tolérer à la longue une « coexistence » avec une organisation terroriste qui menace la vie quotidienne et paisible de millions d’hommes, femmes et enfants. Israël ne peut continuer une guerre d’usure, céder aux chantages des chefs terroristes et accepter des revendications inadmissibles et folles.
Imaginons les pertes et les dégâts si Dôme de fer n’était pas opérationnel devant le déluge des roquettes et des missiles ? Ce système de défense a sauvé de nombreuses vies humaines.
Comme prévu, le Jihad islamique crie victoire malgré l’élimination de ses chefs opérationnels, et les nombreux dégâts causés par les frappes massives et ponctuelles de Tsahal. Encouragé par l’immobilisme du Hamas et soutenu par l’Iran et ses satellites, le mouvement islamiste n’a pas l’intention d’avouer sa grande défaite, déterminé à poursuivre la « bataille pour Jérusalem » jusqu’au bout.
Le succès remporté à l’issue d’une guerre conventionnelle se mesure par une victoire éclatante, un triomphe spectaculaire mais dans le combat contre le terrorisme les règles du jeu militaire sont bien différentes et elles se mesurent par le maintien d’une trêve de longue haleine.
La bande de Gaza est un territoire voué au malheur et à la damnation. Depuis 1967, Israéliens et Palestiniens n’arrivent pas à trouver de solution adéquate. En 1977, le président Sadate avait rejeté l’offre de Menahem Begin et n’a pas voulu récupérer le territoire administré par l’Egypte durant plus de 20 ans. Begin avait commis une grave erreur historique. En 1993, Rabin et Pérès ont offert ce territoire à Yasser Arafat, malgré tous les risques. En 2005, Sharon a préféré se retirer de la bande de Gaza sans aucun accord et a déraciné brutalement huit-mille familles israéliennes de leurs foyers.
Aujourd’hui, aucun pays arabo-musulman n’ose vraiment intervenir directement dans ce bourbier. L’Egypte préfère jouer le rôle d’arbitre tandis que le Qatar continue à financer le Hamas et l’Iran se contente de fournir du matériel militaire en encourageant à poursuivre les attaques contre les sionistes. La communauté internationale et l’ONU protestent contre les raids israéliens et contre la « disproportion des frappes aériennes », mais n’intervient pas pour désarmer les terroristes et démilitariser la bande de Gaza.
L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas demeure impuissante et incapable de maîtriser toutes les troupes et gérer les affaires quotidiennes de son propre peuple, ni à Ramallah, ni à Gaza.
C’est clair, le Jihad islamique, considéré par les Etats-Unis et l’Union européenne organisation terroriste, ne rendra pas ses armes sans de robustes pressions internationales. Cependant, le président Biden est préoccupé par la guerre en Ukraine et par sa réélection. Emmanuel Macron est inquiet aussi par la crise sociale et les problèmes économiques. L’Égypte, qui partage une frontière avec Gaza a un grand intérêt de voir le désarmement des Islamistes mais le président Sissi a du mal à gérer ses affaires intérieures et craint une nouvelle révolte des Frères musulmans et des actions terroristes dans la péninsule du Sinaï.
Devant l’indifférence internationale, Israël se trouve donc seul dans le combat contre le terrorisme palestinien. Nos ennemis ont cru que le déchirement de la société israélienne provoqué par la réforme judiciaire a affaibli notre solidarité et la résilience. Ils se sont trompés. Les frappes aériennes ont été menées en grande partie par des pilotes réservistes…Ils seront toujours opérationnels devant les menaces de l’Iran et ses satellites.
Toutefois, le temps est propice pour procéder à une réévaluation en profondeur de notre stratégie concernant l’avenir de Gaza et tenir le Hamas comme le seul responsable du territoire et de sa population. Le Jihad islamique n’est qu’une milice rebelle qui n’a aucune responsabilité envers les Gazaouis mais obtient une aide financière de l’Iran. Si le Hamas ne peut pas instaurer un calme et une stabilité durable, il est illogique de poursuivre la stratégie actuelle.
Israël a deux options face à ce dilemme. Redoubler ses raids et cibler tous les dirigeants du Jihad et du Hamas, notamment ceux installés confortablement dans les palaces de Beyrouth et des Emirats du Golfe Persique, ou accepter certaines revendications économiques du Hamas, ouvrir les passages, fournir l’eau, le fuel et l’électricité, permettre l’entrée des travailleurs et convaincre à maintenir une trêve à long terme.
En cas de refus, il ne pourrait y avoir de solution miracle. Le gouvernement israélien devra donc agir avec détermination et audace pour mettre un terme aux tirs des missiles par tous les moyens militaires. Pour réussir, mettons nos querelles politiques aux vestiaires, et ensemble relevons tous les défis, renforçons notre résilience, pour résister aux pressions et répondre à toutes les menaces extérieures.
Freddy Eytan
Source: jcpa-lecape
Il en a mis du temps, Freddy Eytan, pour comprendre que le statut quo n’a que trop duré ! Pour ce faire, il lui faut convaincre le P.M.qu’il convient d’agir et pas de discourir et là, c’est pas gagné, car sa priorité est d’avoir une majorité des juges à sa botte !
Bjr,
Je lis chaque matin ,avec plaisir,les articles.mais Mr Kévin vous commencez à me fatiguer.j
Vous êtes d’une bêtise crasse et vous me rappelez les communistes des années 50-60.
Je vous souhaite une bonne journée.
Ah oui! La phrase d’Audiard:la différence entre un c… et un voleur,un voleur arrête de voler de temps en temps.
Nous le savons tous, hamas et djihad n’ont aucune existence militaire. A part leurs fusées pour la plupart artisanales qui terrorisent les populations, ils sont incapables de mener une offensive contre l’état d’Israël. Idem pour hezbolla. C’est donc bien d’une question technique qu’il s’agit. Il faut neutraliser ces fusées, si possible en amont.
Cette solution existe et elle est radicale, le rayon Lazer. Ainsi, les roquettes et autres obus seront détruits à leur départ explosant immédiatement après leur lancement dans la bande de Gaza à partir d’avions dotés ou du sol, et ce, à la vitesse de la lumière. Israël très avancé en la matière, doit devenir opérationnel le plus vite possible. De plus le procédé est beaucoup plus économique que Dôme de fer.
Sans ces fusées, ces organisations terroristes reviendront rapidement aux jets de pierre et autres frondes.
Une question que bien des citoyens se posent, Les stratèges militaires, surtout les anglais, prétendent « avec la redoutable puissance militaire d’Israël, il y a bel lurette qu’on ne devrait plus entendre parler du hezbollah, du hamas et bien d’autres organisations terroristes ». Bien entendu, la question qui se pose est la suivante, un tel statu quo, avec de temps en temps des missiles arabes qui visent les citoyens Israéliens, CIVILS, n’arrange pas netanyaMOU ou d’autres dirigeants Israéliens? Il faut avouer que le recul de netanyaMOU concernant la cour suprême qui au lieu de s’en tenir à la justice, dirige le pays, n’est-il pas dû à la crainte d’être mis en examen pour les casseroles qu’il trainent?
Qu’il traine.
migrant mineur de 35 ans…
Le problème de gaza pourrait être réglé en une matinée, si Israël employait les méthodes de bien d’autres pays Russie en tête. Mais voilà, à, gaza nous faisons de la dentelle que dis-je de la haute couture, pour ne pas tuer des innocents et ça nous coûte très cher. C’est dans notre adn, c’est aussi notre fierté.
Quant à Nathaniaou, remercions le tout puissant de l’avoir mis à la tête du pays une nouvelle fois dans la situation extrêmement complexe que nous vivons et très dangereuse. Lui seul est capable du meilleur par sa longue expérience et l’acuité des problèmes auxquels nous sommes confrontés. Rappelez-vous qu’il a été le seul à suivre l’iran dans son désir affiché de détruire l’état d’Israël depuis plus de 15 ans.