Des spectacles en tous genres, des concerts, des pièces de théâtres, des comédies musicales, des expos, des conférences, des films, des festivals, que sais-je encore…
Certaines personnalités nous livrent sur un plateau des spectacles de qualité tout prêts de France. Chapeau bas à ces producteurs entreprenants qui créent un pont culturel riche entre la France et Israël.
D’autres, implantés en Israël, créent ou organisent avec des moyens plus limités des spectacles qui néanmoins ne manquent pas de séduire le public francophone israélien. Souvent les artistes qui se produisent ont un grand talent, ils ont parfois fait leur Alya il y a plusieurs années et ont été formés dans les meilleures écoles de Paris ou New York. Nous ne les citerons pas, la liste est longue. Une nouvelle chance leur est ainsi donnée d’exercer leur art en Israël et aussi de faire plaisir et distraire les nouveaux et anciens immigrants en quête d’un peu de culture française. En effet pourquoi ne pas être bi-culturel ? L’intégration ça n’est pas forcément choisir, mais concilier sa culture d’origine avec son nouvel environnement.
Alors il faut encourager les productions locales, surfer sur la vague de cet engouement pour les spectacles francophones, et pousser le public à sortir, à connaitre et à partager.
Il y a eu “Complètement Psy”, »L’inconnue en rouge et noir”, “Une histoire d’amour israélienne”…
Dans cette même dynamique, citons « Requiem pour Johnny », tournée musicale dédiée au chanteur, « Envole-moi », spectacle en hommage à Jean-Jacques Goldman…
C’est simple, il est possible de sortir tous les soirs à Jérusalem, à Tel Aviv, Netanya, Raanana, ou Ashdod…si on est bien informés.
Il serait d’ailleurs intéressant et judicieux de s’étendre à toutes les villes du pays où se trouvent les Francophones, tous à la recherche d’activités culturelles à leur portée.
Depuis quelques mois, Avraham Azoulay et moi-même, produisons un certain nombre de soirées cinéma et concert sur Jérusalem et d’autres grandes villes du pays, non sans succès.
Citons la dernière soirée, « Chantons les années 70 » le 11 novembre dernier à la Cinémathèque de Jérusalem, où nous avons obtenu la victoire encourageante d’afficher complet, avec la projection d’un film d’André Halimi suivi d’un récital du guitariste et chanteur Rony Koïn avec la participation de Guy Mardel. Ce fut un succès et un plaisir immense que de voir le public sortir de la salle conquis et heureux.
Alors il faut continuer à se battre pour imposer les artistes locaux, s’ils sont talentueux bien sûr, et en faire profiter le public francophone et pourquoi pas hébraïsant.
Profitons-en pour annoncer le 19 décembre au théâtre Leo Model/Gérard Bahar une belle soirée en perspective.
Seront interprétées les grandes chansons mythiques d’Aznavour, de La Bohème à La Mamma, en passant par Je m’voyais déjà et emmenez-moi, par Rony Koïn qui chantera au piano aux côtés du talentueux percussionniste Joseph Fartoukh et du non moins prestigieux violoniste Israël Gatterer, qui se sont déjà illustrés lors de nombreux concerts à travers le pays.
Encourageons les talents franco-israéliens !…
Mercredi 19 décembre au théâtre Leo Model au 11 rue Betzalel à Jérusalem sous le théâtre Gérard Bahar.
Réservations : 02-6788720
Prix des places : 100 shekels, placement libre
Béatrice Nakache Halimi
Ce serait beaucoup mieux de intéresser de très prés a la culture juive et Hebraophone 2000 ans ce culture Française cela suffit nous voyons ou cela nous mène.. La politique des saltimbanques cela n intéresse que les theatreux