L’un des slogans recurrents de la campagne anti-Bibi a été la volonté de “mettre fin à l’ère de la haine, de l’incitation et de la division”. Après la prestation de serment du nouveau gouvernement, des manifestations de joie se sont organisées en divers endroits du pays, à l’iniative du mouvement de gauche Koumi Ouri, la principale Place Rabin à Tel-Aviv. Invitée d’honneur, la chanteuse Ahinoam Nini (Noa) a créé le scandale en lançant à la foule lors de l’un de ses chants : “Nous nous sommes débarrassés de Haman ! Vive la démocratie !” entraînant des tonnerres d’applaudissements.
Une “belle manière” d’indiquer le changement annoncé par les adversaires de Binyamin Netanyahou vers une ère de “réconciliation et de guérison”…
Ces propos ont déclenché un torrent de réactions indignées dans les réseaux sociaux mais aussi à droite. Avec sarcasme, l’ancienne candidate Ronie Sassover (Yamina, mais opposée au revirement de Naftali Benett) a écrit : “Hier, lors des festivités à la Place Rabin et des représentations d’Ahinoam nin et Barak Cohen, j’ai vraiment ressenti une élévation de l’esprit, un sentiment d’unité dans le peuple, une guérison des brisures et plein d’amour…”
Vidéo :
אחינועם ניני, כיכר רבין הערב, שרה בין היתר: "נפטרנו מהמן". והקהל צוהל.
דברו איתי עוד על הסתה דוחה. צבועים. pic.twitter.com/yCSQoD89eI
— זאב קם Zeev Kam (@ZeevKam) June 13, 2021
Photo Tomer Neuberg / Flash 90