La livraison de bombes aériennes qui avait été suspendue par l’administration Biden est arrivée samedi soir au port d’Ashdod, marquant une nouvelle étape dans la coopération militaire entre les États-Unis et Israël. Cette opération, coordonnée par trois services – la délégation d’approvisionnement du Pentagone, la division de planification de Tsahal et l’unité de transport international du ministère israélien de la Défense – représente l’une des plus importantes livraisons d’équipements militaires de l’histoire d’Israël.
Le chargement, composé de 1 600 bombes aériennes MK-84, a été immédiatement pris en charge par les unités logistiques de Tsahal. Des dizaines de véhicules de l’unité de transport « Amon » et de l’aile technologique et logistique ont assuré l’acheminement du matériel vers les bases de l’armée de l’air israélienne.
L’embargo sur la livraison de ces armes, qui avait été décrété par Joe Biden en avril 2024 pour dissuader Israël de lancer son offensive sur Rafah, dans le sud de Gaza, a été levé le mois dernier par Donald Trump. La cargaison, initialement de 900 bombes, a été pratiquement doublée par le président américain.
Le ministre de la Défense israélien a souligné l’importance stratégique de cette livraison, y voyant « une preuve supplémentaire des liens étroits » unissant les deux pays. Israel Katz a remercié l’administration Trump pour « sa ferme position aux côtés d’Israël ». Lors d’un récent entretien avec son homologue américain, le général Gass, ce dernier a réaffirmé l’engagement des États-Unis à « fournir à Israël tous les outils nécessaires à sa sécurité », selon les propos rapportés par le ministre israélien.