Le Kurdistan est un terriroire d’une supérficie de 500.000 km2 environ, réparti entre quatre Etats: la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie. L’un des nombreux effets de promesses non tenues par les Occidentaux après le démembrement de l’Empire ottoman après la 1ère Guerre mondiale.
Le peuple kurde, qui compte entre 40 et 50 millions de personnes réclame depuis lors son indépendance ou tout au moins une large autonomie afin de créer une certaine unité entre les quatres régions à majorité kurde. Le statut des territoires kurdes a toujours dépendu du bon vouloir des quatre Etats centraux qui ne tiennent pas vraiment à ce que des pans de leur territoire leur échappent et qui ont souvent persécuté ce noble peuple. Mais en Irak, par exemple, une certaine autonomie a été accordée aux Kurdes après l’ère Saddam Hussein qui les massacrait allègrement.
Suite aux différents conflits qui agitent le Moyen-Orient, à l’apparition de Daech et aux interventions militaires occidentales, les dirigeants kurdes se sont mis à rêver de faire avancer leurs pions, notamment en se plaçant résolument aux côtés des forces alliées. C’est à ce titre qu’ils réclament aujourd’hui leur “part du butin” en faisant prévaloir leurs intérêts nationaux, se sentant notamment soutenus par la nouvelle administration américaine.
C’est ainsi que le président du gouvernement autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani a rencontré les chefs des différents partis politiques kurdes qui ont ensemble décidé de la date du 25 septembre prochain pour la tenue d’un référendum sur l’indépendance. Une première depuis un siècle. Ce développement ne pouvait se faire tant que la ville de Mossoul, ville symbole du Kurdistan irakien, ne soit sur le point d’être totalement nettoyée des milices de Daech qui en avaient fait leur capitale en Irak depuis près de trois ans.
Lors de cette réunion, il a même été prévu la création de comités qui se rendront dans les trois autres pays afin de faire avancer la cause dans ces pays.
Cette nouvelle ne manquera pas d’irriter au plus haut point les autorités turques qui craignent plus que tout un phénomène de tache d’huile. En Syrie, les soldats turcs combattent déjà simultanément les forces de Daech et les Kurdes afin d’éviter la création d’une zone autonome kurde dans le nord de la Syrie, le long de la frontière avec la Turquie.
Photo Wikipedia
L’Europe pourrait rendre un grand service aux kurdes en acceptant la Turquie… à 2 conditions essentielles :
1- reconnaissance du génocide arménien
2-indépendance du Kurdistan (qui ,lui, ne ferait pas partie de l’Europe )
Il faudrait ensuite un référendum sur l’indépendance du Kurdistan ,une charte d’abandon de toute forme de terrorisme ,car certains mouvements kurdes ne sont pas nets sur ce point.
Accord des états “croupions”(faut pas les appeler comme ça!) Syrie et Irak.
Douloureuse amputation pour l’Iran qui obtiendrait un brevet de fréquentabilité suite à ce sacrifice…
Bon ,c’est facile à penser , même à dire, tout reste à faire , qu’en pensez vous? F.T