Le système de santé israélien diffère en bien des points de celui que nous connaissions en France. La première des différences est le choix d’une koupat holim, caisse maladie, que nous avons à faire dès notre teoudat zeout reçue. Puis, les olim partent à la découverte de tout ce qui fait la particularité de la médecine israélienne… Pas toujours facile, avouons-le.
La Koupat Holim Meuhedet a bien compris le décalage existant et les difficultés que cela pouvait occasionner auprès des patients. Nous nous sommes entretenus avec le Dr Youval Weiss, directeur de la Koupat Holim Meuhedet, région Jérusalem qui recouvre Jérusalem, Beth Shemesh, Beitar Illit, Maale Adumim et une grande partie des yishouvim.
De nombreux adhérents, un grand degré de satisfaction
D’un point de vue plus général, le Dr Weiss commence par nous faire part de quelques données importantes. La Koupat Holim Meuhedet compte près d’un million d’adhérents, la moitié d’entre eux habitent la région de Jérusalem. Sur cette même région, ce ne sont pas moins de 70 centres meducaux. Mirpa’ot avec 900 médecins qui sont mis au service de la population.
»Ces chiffres sont accompagnés par un haut degré de satisfaction », complète le Dr Weiss. »Le nombre d’adhérents augmente en conséquence ».
Des équipes médicales soigneusement sélectionnées
Le Dr Weiss voit dans ce succès le résultat d’une politique très claire de la Koupat Holim Meuhedet: les équipes médicales sont soigneusement sélectionnées. »Nous choisissons nos médecins, nos infirmières et même nos secrétaires suivant des critères précis et nous mettons en avant le bien-être du patient. Cela signifie qu’il ne nous suffit pas d’embaucher un médecin qui soit un bon praticien, nous voulons aussi qu’il ait une sensibilité, un contact humain, qui fera de lui plus qu’un simple personnel médical ».
Ces équipes sont réparties sur tout le territoire, prenant en compte les considérations d’accessibilité, de proximité et la composition de la population affiliée à chaque centre médical. »A Har Homa, par exemple, nous avons deux centres: un en haut du quartier, l’autre en bas, afin d’être au plus près de la population et pour qu’il lui soit facile de venir se faire soigner ».
Un service adapté à chaque patient
Mais surtout, le Dr Weiss nous explique que ce qui fait la particularité de la Koupat Holim Meuhedet, c’est le service adapté à chaque patient. »Nous ne nous contentons pas de traiter les patients les uns après les autres. Pour nous chacun est un monde qu’il convient d’aborder en fonction de ce qu’il est, du contexte dans lequel il évolue ». C’est pourquoi, la Meuhedet sait placer un personnel qui correspond aux populations des quartiers dans lesquels elle s’installe. »Dans un quartier haredi, nous aurons un service qui prend en compte les sensibilités de cette population », cite en exemple le Dr Weiss.
»Ce qui m’amène à mettre en exergue ce que nous apportons aux populations qui ont fait leur alya, en particulier les Francophones », poursuit-il, »Nous savons que lorsque l’on arrive de France, on se confronte à un système médical totalement différent dans son approche au patient et à la maladie. C’est pourquoi, nous nous attachons à mettre des médecins, des infirmières, des secrétaires francophones dans les centres de la Meuhedet situés dans des zones à forte population francophone ». Pour la Koupat Holim, il s’agit non seulement de procurer un service en français mais aussi de permettre aux olim de se sentir à l’aise avec une équipe médicale qui sait où peuvent se trouver les incompréhensions ou qui saura être capable de leur fournir le service le plus proche de celui auquel ils étaient habitués en France.
»Nous prenons cela très au sérieux », insiste le Dr Weiss, »nous organisons même des congrès pour les médecins francophones afin qu’ils partagent avec la direction de la Koupat Holim les besoins, les attentes et les difficultés de la population francophone ».
La Koupat Holim Meuhedet s’engage donc à fournir des services adaptés, proches des populations qui la sollicitent et à donner les meilleures réponses, dans les meilleurs délais, en français aussi!
Pour avoir travaillé 42 ans pour la CPAM de Paris et en tant qu’ancien inspecteur de contentieux charge de divers contrôle , je peux me féliciter que la sécurité sociale israélienne n’a rien à envier au système francais. Nous avons un libre choix du praticien et un suivi des patients notamment pour le dépistage du cancer directement par la caisse qui vous convoque par téléphone pour la mammographie …. On verra tout le temps le praticien consulter son ordinateur pour un suivi de soins car les analyses de sang et les divers examens demandés refletent la sante du celui ou de celle qui vient a la consultation . Le medecin écoute quand même vos allégations . Quoi de mieux?