A la suite de l’annulation par la Cour suprême de la loi de régularisation en Judée-Samarie, le parti Yamina a annoncé avoir déposé au bureau de la Knesset une proposition de « loi de préséance », destinée à permettre à la Knesset de revoter une loi invalidée par la Cour suprême.
Il s’agit d’une texte qu’Ayelet Shaked et Naftali Benett mais aussi la plupart des représentants du Likoud souhaitent voir adopter par la Knesset depuis longtemps mais qui avait été stoppée, entre autre par Binyamin Netanyahou lui-même, face à l’opposition du système judiciaire. A Yamina on accuse la Cour suprême de piétiner la démocratie en s’ingérant dans des domaines qui ne sont pas les siens et en annulant des décisions prises par les représentants élus du peuple.
« Il faut mettre fin à cette honte et rendre le pouvoir au peuple » dit un communiqué du parti sioniste-religieux, et avec un défi lancé à Binyamin Netanyahou et au Likoud: « Quiconque ne votera pas en faveur d’une telle loi ne pourra plus se dire de droite et n’aura plus le droit de se plaindre de la maladie de notre système judiciaire ».
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