Entre Netanya et Hadera, à Kfar Haroé, se dresse le Kfar Hanoar Ben Yakir. Lieu d’éducation fondé au moment de la création de l’Etat, il se voulait dans un premier temps, une yeshiva agricole pour les olim et les rescapés de la Shoah. Avec les années, le Kfar Hanoar Ben Yakir s’est adapté aux besoins éducatifs du pays. Aujourd’hui, c’est un collège-lycée technologique, dans un environnement agricole, qui s’adresse aux garçons désireux d’allier apprentissage d’un métier et ambiance religieuse traditionnaliste.
Conscient de ses atouts, le Kfar Hanoar Ben Yakir s’ouvre aujourd’hui aux olim de France.
Une attention personnelle
Moti Adouan, le directeur du Kfar Hanoar Ben Yakir, nous décrit les lieux: ”Au sein du Kfar, les garçons trouvent tout: l’internat, l’école, une infirmerie et un espace agricole. Notre particularité tient à l’attention personnelle accordée à chaque élève”. En effet, le Kfar accueille aujourd’hui 90 élèves répartis sur les niveaux scolaires zaïn (5e) jusqu’à youd beth (Terminale). Les effectifs par classe sont réduits. ”En travaillant dans de petites classes, chaque garçon a la possibilité de s’épanouir et de bénéficier de tout le soutien nécessaire”, confirme Moti. D’ailleurs, le Kfar met aussi l’accent sur des heures pendant lesquelles les élèves qui en ont le besoin peuvent profiter de cours particuliers. ”Notre défi est réellement d’aider tous les élèves qui ont des besoins particuliers. Nous prenons garde à dépister les difficultés de chacun pour apporter une réponse adaptée”.
Préparer son avenir dans une ambiance chaleureuse et traditionnaliste
Le Kfar Hanoar Ben Yakir permet aux garçons de suivre des études technologiques mais aussi générales et rurales. ”Nous avons un partenariat avec l’armée de l’air”, souligne le directeur, ”Nos élèves, après le bac, intègrent les branches technologiques de l’armée de l’air ou des écoles de préparation militaire. D’autres entament des études d’ingénieur”.
Tout ceci se vit dans une ambiance chaleureuse et traditionnaliste. ”Les garçons doivent se soumettre à certaines règles concernant l’observance de la pratique religieuse”. La prière est obligatoire et le personnel du Kfar Hanoar s’attache à renforcer la foi des élèves, ”parce qu’elle est la base de toute progression et de l’attachement à la religion”.
Les activités extra-scolaires sont aussi importantes et variées. C’est l’espace agricole du Kfar Hanoar qui offre une originalité précieuse: ”Le rapport à la nature, aux animaux est un formidable outil”, insiste Moti Adouan, “Les élèves apprennent par ce biais, la botanique, la biologie. Ils peuvent faire du cheval, ils apprennent le dressage des chiens. Autant d’activités qui permettent d’acquérir de bonnes valeurs et de travailler sur son comportement”.
Un lieu idéal d’intégration
”Nous possédons les atouts dont les olim de France ont besoin”, assure Moti Adouan. ”Le système suivant lequel nous fonctionnons atténue le choc du changement et assure une bonne intégration. Les garçons sont pris en charge du matin jusqu’à 17h30 avec une possibilité d’internat. Nous sommes en contact permanent avec les parents, leur permettant de maintenir le lien, parfois fragilisé par l’alya, avec leur adolescent. Nous proposons un encadrement sérieux, basé sur le dere’h eretz, avec un suivi personnalisé pour une autre façon d’apprendre et de réussir sa scolarité”. Un référent francophone, le Rav Shlomi Levy, a été nommé.
Moti nous raconte être lui-même enfant d’olé et ancien de Mikvé Israël: ”Je sais qu’un obstacle peut être transformé en une grande opportunité. C’est notre mission”.
Journée Portes ouvertes le lundi 30 avril
Pour plus de renseignements:
Sarah: 058-4150110
Guitel Ben-Ishay