Dans le cadre de l’accord sur les otages, Kazem Zuhahra, un terroriste responsable d’une attaque armée survenue en février dernier sur l’autoroute 1 près de Ma’ale Adumim, a été libéré des prisons israéliennes mercredi soir. Lors de cette attaque, Zuhahra et deux complices avaient ouvert le feu sur des véhicules immobilisés dans la circulation, causant la mort de Matan Elmealakh et blessant six autres personnes.
Zuhahra avait été neutralisé sur place par des civils armés après avoir reçu une balle dans la tête. Depuis cet incident, il se trouvait dans un état végétatif à l’hôpital Hadassah Ein Kerem sous surveillance constante, une situation qui aurait coûté à l’État israélien environ six millions de shekels en une année.
Le terroriste a été transféré à l’Autorité palestinienne via une unité de soins intensifs du MDA (Magen David Adom). Selon les informations disponibles, il a perdu toute capacité de parler et de se mouvoir, à l’exception de légers mouvements oculaires, et nécessitait deux séances de dialyse hebdomadaires. Des sources sécuritaires ont révélé que chaque mois d’hospitalisation représentait un coût d’environ 500 000 shekels pour Israël, incluant les frais médicaux et de sécurité.
Le ministre adjoint de la Sécurité nationale, Haim Katz, avait récemment abordé cette question lors d’une évaluation de la situation et œuvré pour que Zuhahra soit inclus dans la liste des terroristes à libérer dans le cadre de l’accord. Les autorités de défense ont souligné que cette décision était notamment motivée par le coût économique élevé de sa détention, qui mobilisait des ressources au détriment de la police et de l’appareil de défense. « Il s’agit d’une mesure destinée à réduire la charge budgétaire, particulièrement dans la situation sécuritaire complexe que nous traversons, » a déclaré une source de la défense.