Le parlement jordanien, mais aussi les médias et même la rue ont exprimé leur opposition à une réforme-éclair de la constitution décidée par le roi Abdallah II qui élagirait beaucoup ses pouvoirs et l’autoriserait notamment à procéder à des nominations aux plus hautes fonctions politiques, judiciaires, civiles et militaires sans n’avoir plus à passer par l’autorisation du gouvernement comme c’est le cas à l’heure actuelle. Par ailleurs, le roi ne serait plus considéré comme devant rendre compte de ses actes en cas de nominations qui se seraient avérées problématiques.
La grogne a franchi les frontières des institutions politiques pour s’emparer de certains médias et elle est même descendue dans les rues avec des manifestations avec des slogans inhabituels dans ce royaume: “Allah fera payer le corrompu et le malfaiteur”.
Photo Issam Rimawi / Flash 90
La Jordanie va tomber… ce n’est plus qu’une question de temps,