Les méfaits et profanations de l’armée jordanienne entre 1949 et 1967 sont revenus en surface lors de travaux en vue de la construction d’un nouvel hôtel dans le quartier A-Zahara près de la Porte des Fleurs. L’archéologue Yaakov Billig, de l’Office national des Antiquités a eu la surprise de trouver une vieille bâtisse détruite dont les murs contenaient des inscriptions que l’on retrouve généralement sur les tombes, ainsi que des noms et des dates. Pour l’archéologue cela ne fait pas de doute, il s’agit de pierres tombales du cimetière juif du mont des Oliviers que les Jordaniens ont pris pour divers travaux de constructions.
Durant les dix-neuf ans d’occupation de la partie orientale de Jérusalem par l’armée jordanienne, des pierres tombales avaient été également été utilisées pour paver des rues ou même construire des latrines pour les soldats jordaniens.
On ose imaginer les réactions si l’inverse s’était produit…
Photo Wikipedia