Depuis ce matin je sors avec mon masque. Pour promener mon chien, je sors avec mon masque. Pour aller jeter la poubelle, je sors avec mon masque. À ceux qui pensent que j’ai peur de tomber malade je réponds : « C’est vrai mais c’est loin d’être la seule raison ».
Alors pourquoi je sors avec mon masque ?
Premièrement, et avant tout, je sors avec mon masque parce que le Chef de l’État m’a demandé de le faire. Je ne sais pas si c’est un ordre, une consigne ou un conseil. Mais peu m’importe ; chaque ordre, chaque consigne, chaque conseil de Benyamin Netanyahou, je les suis à la lettre, avec un zèle jaloux et une confiance absolue. Et ainsi j’affirme, aux yeux de tous, ma confiance absolue envers Benyamin Netanyahou, le Chef historique de l’État d’Israël.
Deuxièmement, je sors avec mon masque pour me rappeler que je ne suis pas en « vacances » et que malgré les apparences, la mort qui rôde, invisible et tenace, impose une prise de conscience de chaque instant et une concentration permanente.
Troisièmement, je sors avec mon masque pour que ceux qui me croisent se posent la question : « Est-ce si grave ? Suis-je bien conscient de ce qui se passe ? Faut-il réellement prendre tant de précautions ?
Quatrièmement, je sors avec mon masque pour éviter de transmettre le virus à ceux que je croise dehors, sachant que je suis peut-être porteur du virus et que si je le transmets à quelqu’un, un passant, un ami, un proche, je démultiplie la pandémie meurtrière qui menace mon peuple.
Cinquièmement, et dernière raison, je sors avec mon masque parce que je ne veux pas être malade et, oui c’est vrai, j’ai peur de la mort.
Il est vrai qu’approchant les trois quart de siècles d’existence sur cette Terre, je me dis que chaque minute passée, c’est du « rab », donc pour moi-même, Peur aucune…Je constate, en tous cas en France, que bien des professionnels, en risque de contacts dangereux avec ce virus ne sont même pas équipés par manque de masques, que d’horribles « vols » se produisent jusque sur des plateformes d’embarquement, avec Loi du plus fort , du » plus-payant », entraînant jusqu’au Mossad dans des tractations louches, tout ça pour le fameux Masque, uniforme de la Terreur au quotidien s’il s’invite en pleine rue, même bien ventilée par l’air frais de la Mer aux abords interdits car trop « agréables »,pourtant plutôt hostiles au virus.
Qu’un surcroît de précautions, dans les lieux de vente soit à prescrire je le comprends, mais gaspiller des masques inutiles et inefficaces, pouvant être montés de travers par le novice qui se gratte le nez toutes les minutes avec un gant qui a déjà traîné partout où sa main le conduit me paraît démoralisant et de ce fait , donnant de l’énergie au virus qui sent sa proie faible, seulement rassurée quand elle conduit un chien triste et muselé, obéissant et servile dans la rue la plus terne de son environnement immédiat pour quelques déjections non ramassées par « distanciation sociale » respectée et laissant un job à risque à un travailleur immigré!
Je caricature un peu, mais quand même! Le vieux soixante-huitard à la barbe désordonnée risque d’être tenté de cacher son désarroi sous un voile intégral à la sinistre noirceur plutôt que de déambuler avec ce nez triste de faux Carnaval!
Je ne sais pas qui est Francois et pourquoi il reste anonyme, mais je trouve son commentaire bien que grincant en tout cas tres bien ecrit. Une vraie plume. Ceci dit autant le texte de J J Attia est constructeur et exprime une force vitale benefique, bienfaisante, tournee vers les autres, et bien ecrit lui aussi, autant celui de Francois qui en est l’antithese est sombre et triste, jusqu’a la promenade de deux amis, un homme er son chien ramenee a un parcours de dejections…
Dommage… Chabbat Chalom
Des situations extrêmes, comme l’humanité en a toujours connu, fait ressortir ce qu’il y a de pire chez les hommes et aussi les femmes, pour respecter la parité. Mais quelques fois aussi le meilleur, alors gardons l’espoir. Quand la boîte de Pandore a été ouverte, elle a déversé sur le monde, toutes les calamités. Une chose cependant est resté dans la boite , c’est l’Espoir, alors il est temps de faire sortir enfin de la boite l’ESPOIR, qui nous sauvera tous.
Pour répondre au Dr Salama,je me base sur la situation française, peut-être un peu différente car en fait,des masques, il n’y en n’a pas pour tout le monde et je trouve stupide une utilisation d’un matériel rare et utile aux personnes en situation à risque, ce qui n’est pas le cas en « distanciation sociale » dans la rue, où même une utilisation mal « ficelée » peut aggraver le risque!
Le côté austérité obligatoire ne me paraît pas bénéfique, car pour une course de fonds(on apprend que ça va durer et que « quand c’est fini, il y en a encore »…)il faut aussi garder le moral et, en distance sociale possible en de nombreux endroits, pourquoi interdire le jogging solitaire, voire le bain de mer sûrement bénéfique pour l’Humain et plutôt déstabilisant pour le virus qui n’adore pas forcément l’eau salée, la balade en montagne, en forêt, le tout sur des durées raisonnables me paraît plus efficace que ce triste masque de faux carnaval détourné de son objectif véritable, comme s’il fallait conserver un masochisme lié à la culpabilité de « flemmingite imposée » en étant, pour beaucoup , rémunérés à ne rien faire!
Pour l’anonymat? C’est une « distanciation » utile en réseaux sociaux à condition bien sûr de garder un respect d’autant plus important qu’on exprime, ce qui est souvent mon cas, une opinion minoritaire.