On a tous eu du mal à se séparer d’un mois intense de H’agim, alors on a continué à danser de manière hystérique et joyeuse avec les fameuses Akafot shniyot !
Tout nous paraît normal, or l’ambiance était surréaliste : de Tel Aviv à Jérusalem, la fête était au rendez-vous !
Il faut avouer que pour ce nouveau départ, on peut être satisfait de notre rapport renouvelé avec le Créateur. Nous avons, semble-t-il, été assez bons : à peine avons-nous demandé la pluie, qu’elle arrive un peu partout dans le pays. Juste au bon moment, au bon endroit !
Et la course reprend, chacun faisant face à ses nouvelles décisions, ses rendez-vous, son nouveau rythme bien réglé, avec l’énergie nouvelle de ces fêtes.
Comme on en parlait avant h’ol amoed, au niveau politique le feuilleton continue. Pour ceux qui ont raté quelques épisodes en sillonnant le pays et en se déconnectant des infos, rassurez-vous : rien n’a vraiment évolué, hélas !
Bibi fête ses 70 ans en demi-teinte, nouvelle page blanche qui s’ouvre devant lui : Mazal tov au King ! Au même moment, il rend au président Rivlin, le mandat qu’il avait reçu pour composer un gouvernement. En résumé, il n’a pas réussi, pour la seconde fois, à réunir une majorité de 61 députés ! La justice, elle, s’apprête, après des mois interminables d’attente, à publier les résultats ! Nous entrons donc dans une zone de turbulences, attachez vos ceintures !
Gantz prend le relais de cette course au pouvoir, au désespoir, avec très peu de chances de pouvoir composer un gouvernement à peu près équilibré, un minimum sioniste, sans la bande à Tibi et Odeh. Il mise sur toutes sortes de miracles venus du ciel ! En allant danser avec le Rav Rafy Peretz à la fin de Simhat Torah à Kfar Habad, il a prouvé comme tous, qu’il croit à la venue du Mashiah! Qui sait ? Religieux ou pas, de gauche ou droite, c’est encore une autre question !
Faut-il se préparer à une troisième campagne électorale dans cette même année, et donc à figurer dans le livre des records, à l’israélienne !
Il semblerait que notre voix ne soit pas suffisamment décisive pour tracer un chemin plus précis.
Allez, on y croit, tout est devant nous, tout est possible quand on reprend depuis Bereshit, avec tant de forces cumulées.
Avraham Azoulay