Le Président de l’Etat, Itshak Herzog, a choisi de porter un symbole fort pour la cérémonie au Kotel de Yom Hazikaron et s’est présenté avec le col de sa chemise déchiré en signe de deuil.
»Je me tiens ici, près des ruines de notre Temple, avec un vêtement déchiré, signe juif du deuil, en signe du deuil et de la tristesse de notre peuple, en cette année de deuil pour toute la nation ».

Puis il a poursuivi: »Je veux m’adresser aux otages et à leurs familles, nous n’oublions pas un instant qu’il n’y a pas de plus grande mitsva que celle de libérer les prisonniers. Nous n’aurons de cesse avant qu’ils ne soient rentrés. Nous n’avons jamais voulu ou choisi cette guerre, ni celles qui l’ont précédée. Mais tant que nos ennemis veulent notre disparition, nous ne poserons pas le glaive ».
« Cette déchirure sur mon vêtement, la déchirure sanglante que nous ressentons tous dans notre cœur cette année, ne peut rester dénuée de sens. Les familles endeuillées me le répètent encore et encore. Cette déchirure est aussi un appel et un cri. Un appel à l’action, un appel au renouveau. Levez-vous comme un seul peuple ».
Le Président a également rendu hommage à la bravoure des soldats de Tsahal et des forces de sécurité et souhaité un prompt rétablissement à tous les blessés. « L’héroïsme des soldats de Tsahal possède de nombreux visages depuis des générations sur le champ de bataille. Les histoires de leur héroïsme diffèrent les unes des autres dans le temps, le lieu et les circonstances, mais elles ont toutes un élément commun : les héros de Tsahal se sont enrôlés dans les rangs de l’armée par sens du devoir et de l’importance, et au moment de l’épreuve, ils ont eu le courage de faire ce qu’il fallait. »
Que le silence.
Plus tard, les lendemains qui scintillent…
Cérémonie empreinte de dignité et très beau discours du président et du chef d état major. Que de tristesse aussi cette année terrible avec encore des lendemains difficiles. Mais pensons bien et tout ira bien….
« Nous n’avons jamais voulu ou choisi cette guerre, ni celles qui l’ont précédée. Mais tant que nos ennemis veulent notre disparition, nous ne poserons pas le glaive »
Golda Meir (ז׳׳ל) disait : « Si les Arabes posent les armes, il y aura la paix
Si les Juives/ifs posent les armes, il n’y aura plus d’Israël »