Ben Gvir est un habitué du Mont du Temple mais cette fois c’est en sa qualité de ministre de la Sécurité nationale qu’il a demandé à monter.
Il souhaite s’y rendre soit mardi, jeûne du 10 Tevet, soit mercredi. La demande en a été faite déjà la semaine dernière aux services de police.
Ces derniers doivent se réunir, en présence du chef de la police, Kobi Shabtaï pour discuter de la question.
Le ministre Ben Gvir a préféré réagir à cette information révélée par la presse sur le ton de l’humour: »Je remercie les médias pour l’intérêt qu’ils portent au sujet de la montée sur le Mont du Temple. En effet, le Mont du Temple a toujours été un sujet important et comme je l’ai déjà dit, j’ai l’intention de m’y rendre. Concernant le calendrier, je promets de vous informer quand je déciderai de monter. D’ici là, je serai ravi que chaque soir, les journaux d’informations ouvrent avec des sujets concernant la question de savoir si je vais ou pas monter sur le Mont du Temple ».
Interrogé sur CNN, le Roi de Jordanie, Abdallah II a affirmé que son royaume travaillerait avec le nouveau gouvernement israélien comme avec n’importe quel autre, reconnaissant aux Israéliens »le droit de choisir qui les dirige ». Néanmoins, il a insisté sur le fait que le statu quo sur le Mont du Temple était une ligne rouge: »Si certaines personnes veulent nous affronter, nous sommes prêts. Je crois que beaucoup de gens en Israël sont inquiets comme nous. Mais au bout du compte, les responsables ne sont pas jugés uniquement par la Jordanie, mais par toute la communauté internationale. De grands défis se dressent devant nous, et si Jérusalem continue à être une tremplin pour les campagnes politiques, la situation peut devenir difficile à contrôler assez rapidement. On ne peut pas laisser des extrémistes des deux côtés promouvoir la violence dans la ville sainte. Nous ne pouvons pas nous permettre une nouvelle Intifada car si cela se produit toutes les parties ont à y perdre ».