La première phase de l’accord de libération des otages arrive à son terme à la fin de cette semaine. Cette phase est basée sur le principe d’une trêve dans les combats avec un retrait partiel de Tsahal et un échange entre des otages et des terroristes palestiniens emprisonnés en Israël.
Israël est intéressé à prolonger cette phase de 42 jours sur le même principe. Ainsi, la deuxième phase, celle qui prévoit la restitution des otages restants mais aussi un retrait total de Tsahal de la Bande de Gaza et l’arrêt total des combats, ne sera pas mise en oeuvre tout de suite. Cette deuxième phase est problématique pour Israël puisqu’à son terme, le Hamas demeurerait en tant que force militaire et politique dans la Bande de Gaza, ce qui est contraire aux objectifs de guerre fixés par le cabinet israélien.
C’est pourquoi, Israël préfère obtenir le maximum d’otages sur la base du principe de la première phase.
L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, est attendu demain (mercredi) dans la région pour discuter des modalités de la prolongation de cette phase ou de la mise en application de la deuxième phase.
Pour l’heure, le Hamas n’est pas disposé à prolonger la première phase, et quoi qu’il en soit il demanderait une contrepartie très élevée pour l’accepter. On parle d’une exigence de libérer entre 500 et 1000 terroristes par otage si la première phase était prolongée. Une condition difficilement acceptable par Israël.
Dans l’immédiat, les discussions se concentrent sur les 620 terroristes palestiniens qu’Israël refuse de libérer tant qu’il n’aura pas obtenu de garanties que le Hamas cesse d’organiser des »cérémonies » humiliantes pour la remise des otages israéliens.
Ce jeudi, 6 corps d’otages doivent être restitués à Israël dans le cadre de la première phase de l’accord.