Israël a annoncé ce mardi avoir accepté de libérer cinq détenus libanais, dont l’identité n’a pas été révélée. On ne sait pas, à ce stade, s’il s’agit de civils ou de terroristes liés au Hezbollah. Un communiqué publié par le bureau de Benjamin Netanyahou souligne que ces libérations, décidées en accord avec les Etats-Unis, constituent « un geste envers le nouveau président libanais ».
L’annonce est intervenue peu après que la chaîne qatarie Al Jazeera a rapporté que des véhicules de la Croix-Rouge étaient postés à la frontière israélo-libanaise afin de réceptionner les prisonniers et de les acheminer au Liban.
Jérusalem et Washington ont par ailleurs annoncé la mise en place de groupes de travail conjoints avec Paris et Beyrouth, dans le but de résoudre les différends frontaliers entre Israël et le Liban.
« Une réunion quadrilatérale s’est tenue aujourd’hui à Naqoura, au Liban, avec la participation de représentants de l’armée israélienne et de représentants des États-Unis, de la France et du Liban. Au cours de la réunion, il a été convenu de créer trois groupes de travail conjoints visant à stabiliser la région et à se concentrer sur les questions suivantes : les cinq points sur lesquels Israël contrôle le sud du Liban, les discussions sur la Ligne bleue et les points qui restent en litige, ainsi que la question des prisonniers libanais détenus par Israël », indique le communiqué du bureau de Benjamin Netanyahou.
« En coordination avec les États-Unis et en guise de geste envers le nouveau président libanais, Israël a accepté de libérer cinq détenus libanais », est-il ajouté de manière lapidaire.