La guerre en Ukraine a changé la donne énergétique. Les sanctions imposées à la Russie par les pays européens les ont contraints à revoir leur stratégie dans le domaine.
Jusqu’à maintenant, la Russie fournissait 40% des besoins en gaz en Europe. Avec la décision de ces Etats de ne plus dépendre énergétiquement de Moscou, Israël pourrait devenir le principal fournisseur de gaz en Europe d’ici quelques années.
Des discussions ont lieu depuis plusieurs semaines entre les pays européens et le ministère de l’énergie israélien dirigé par Karine Elharrar.
D’après l’avancée de ces négociations, Israël pourrait fournir du gaz à l’Europe dès l’hiver 2022. Il reste néanmoins un aspect logistique à traiter. Il n’existe pas de gazoduc entre Israël et l’Europe. Le seul moyen pour Israël de fournir du gaz en quantité suffisante à l’Europe est de le faire transiter par l’Egypte. Ainsi, les Egyptiens sont-ils partie prenante de ces discussions et Israël espère parvenir à un accord avec son voisin. Dans un premier temps Israël fournirait 12 milliards m3 de gaz à l’Europe en attendant que l’élargissement des gazoducs en Egypte soit terminée. L’objectif est de doubler cette quantité dans les années à venir.
Le directeur du ministère de l’énergie, Lior Shilat, a expliqué: ”Entre Israël et l’Egypte, nous avons des gazoducs. Dans le cadre de l’accord d’augmentation de la fourniture à l’Egypte, ils sont même élargis. Entre Israël et l’Europe, il n’y a pas de tuyaux, et donc la solution la plus efficace est de faire passer le gaz par l’Egypte et de le liquéfier. Le gaz partirait sous forme liquide à bord de bâteaux d’Egypte puis serait retransformé en gaz en Europe”.
Par ailleurs, les négociateurs israéliens ont annoncé qu’ils souhaitaient que l’Europe s’engage non pas uniquement sur la durée de la crise avec la Russie mais au minimum sur dix ans. La ministre Elharrar a également indiqué que la priorité serait donnée au marché national et que l’approvisionnement en Europe ne serait assuré que lorsque les champs de gaz Karish et Tanine découverts en 2019 à quelques 90 kilomètres des côtes israéliennes, seraient exploitables. Ces gisements contiennent à eux deux de 60 à 80 milliards de mètres cube de gaz et celui de Karish comprend aussi 13 millions de baril de condensat, matière première pour la production de pétrole Brent.
Enfin une bonne nouvelle !!!! ça change du désastre actuel.
Super enfin un pays qui vient nous sauver
Israël est toujours présente à sauver
Le manque de gaz a L europe
Qui sans aide aurez des conséquences graves
En hiver pour les pays européens.