Le gouvernement israélien a donné aujourd’hui son accord pour la participation d’Israël à un fonds culturel et médiatique européen qui ne soutiendra aucun projet créé par des Israéliens au-delà de la ligne verte, dans le Golan ou à Jérusalem Est.
Il s’agit du projet Creative Europe, de promotion de la culture porté par l’Union européenne dans le cadre duquel le fonds encourage des coopéraions entre les Etats membres et subventionne les projets dans les différentes branches culturelles, à hauteur de millions d’euros.
La condition posée par l’Union européenne à Israël est la non inclusion des territoires de Judée-Samarie, du Golan et de Jérusalem Est dans les ayant droits à ces subventions.
En 2017, la ministre de la Culture de l’époque, Miri Regev, avait rejeté toute participation d’Israël à ce projet en raison de l’exclusion des territoires conquis en 1967. Notons que des accords de ce type, dans d’autres domaines avaient tout de même été signés par le gouvernement Netanyahou. Mais, en tout cas, le projet culturel avait été bloqué.
Aujourd’hui donc, le gouvernement Bennett-Lapid a donné son aval en demandant au ministre de la Culture, Hili Tropper, de trouver un système de subventions afin de proposer une alternative aux habitants des territoires exclus de l’accord avec l’UE. La proposition d’accepter cet accord a été présentée aujourd’hui en conseil des ministres par le ministère de la culture, celui des Affaires étrangères, celui de l’Economie et le bureau du Premier ministre.
Par ailleurs, dans le document que signera Israël figurera un amendement, dans lequel sera stipulé qu’Israël conteste la division territoriale à laquelle procèdent les Européens.
Le président du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, s’est insurgé contre cette décision gouvernementale: “J’exige du gouvernement israélien qu’il annule cette décision et qu’il annonce qu’il ne signera aucun accord qui humilie l’Etat d’Israël, qui s’ingère dans sa souveraineté et qui discrimine des créateurs culturels et cinématographiques (…), comme si nous n’étions pas convaincus de notre propre souveraineté. Le fait que les gouvernements précédents aient aussi signé des accords semblables n’est ni une excuse ni une réponse. Il est temps d’arrêter de se servir de prétextes qui n’ont aucun rapport, ce gouvernement est responsable de ses actes et chaque personne de bonne foi partage l’idée qu’il est interdit de signer des accords discriminatoires qui humilie l’Etat d’Israël”.
C’est purement de la
D E P R A V À T I O N
Bravo à tous les Souteneurs
Anciens et Nouveaux
On appelle ça de la dhimitude ou tou simplement de la lachete
N’est-ce pas une discrimination ouverte contre les Israéliens malgré les accords d’Oslo reconnus de tous ?
– Quel pays peut accepter de se voir imposer une ségrégation de ses citoyens selon son lieu d’habitation, par des gouvernement étrangers?
– Quel politique peut autoriser une telle infamie contre sa propre population ?
– Pourquoi avoir accepter cet option, pour ensuite proposer la division de Jérusalem en deux capitale ?