En parallèle aux tractations indirectes et en coulisses pour une trêve entre le Hamas et Israël, un plan économique régional est en train d’être mis au point depuis quelques mois par des président de conseils régionaux de la région du Néguev occidental. Il faut préciser qu’il s’agit d’une initiative unilatérale n’impliquant aucune organisation terroriste de la bande de Gaza.
L’initiateur de ce projet est Gadi Yarkoni, président du conseil régional Eshkol, qui avait été gravement blessé lors de l’opération Tsouk Eitan et perdu ses deux jambes. Les présidents des autres conseils régionaux ont immédiatement exprimé leur soutien et même Alon Davidi, maire de Sederot, pourtant partisan de la manière très forte envers le Hamas y est aussi favorable.
Ce plan consiste en cinq projets économiques qui seront aménagés près de la clôture de sécurité, en territoire israélien mais dont la plupart des employés seront des habitants de la bande de Gaza. Ces projets comprennent notamment la création trois zones industrielles qui emploieront des milliers d’Arabes venus de Gaza. Un quatrième projet serait une centrale électrique qui fournirait de l’électricité à la fois à la bande de Gaza et aux localités juives de la bordure et enfin, le cinquième projet verrait la création d’une station de transformation de déchets en énergie. Les déchets en provenance de la bande de Gaza seraient acheminés vers le territoire israélien pour y être traités et transformés en électricité qui serait fourni en retour à la bande de Gaza.
Ce plan a déjà été présenté aux hauts responsables de Tsahal qui s’y sont déclarés très favorables. Il a également et présenté à l’ambassadeur des Etats-Unis David Friedman afin qu’il le transmette au président Donald Trump, ainsi qu’à des banques et entreprises européennes qui elles aussi ont exprimé leur intérêt. Si ce plan obtient les accords nécessaires au niveau politique en Israël et si les dirigeants de Gaza s’y montrent favorables et respectent leurs engagements, il pourrait être mis en oeuvre d’ici quatre ans, avec la condition impérative d’un arrêt total des violences de la part des terroristes.
En Israël on estime que la perspective de trouver du travail du côté israélien sera bien accueillie par les habitants de la bande de Gaza dont une partie regrette – en privé – le départ des Israéliens de 2005.
Un pari audacieux mais non sans risques
A Tsahal et chez les dirigeants des conseils régionaux on maintient la conception traditionnelle selon laquelle une augmentation du niveau de vie des Arabes réduira forcément la tentation terroriste. Un pari risqué. Les accords d’Oslo et le rêve d’un « Nouveau Moyen-Orient » de Shimon Pérès ont rapidement montré la faillite totale des paris risqués tentés par les dirigeants israéliens de l’époque qui misaient sur un bien-être économique pour faire baisser la violence terroriste. Il ne faut pas oublier on que le Hamas et le Jihad Islamique sont des organisations islamiques fanatiques et fascisantes dont l’idéologie n’a que faire du bien-être de leurs populations et qui poursuivent un objectif très précis.
L’avenir dira…
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Plan débile.
Le Hamassi…d’ordures ne va pas accepter un tel plan lequel va diminuer le pognon de ses oligarques dans ses poches.
Pi, l’idée vient de « l’entité juifisto-sionisante » donc par définition l’arabe ne va pas accepter.