Si vous traitez un Israélien d’obstiné, de grossier, d’impoli, d’insolent ou de tout autre qualificatif de ce genre, il n’en sera sans doute pas affecté. Après tout, comme le dit la sagesse populaire locale, nous sommes un pays en guerre et nous avons mieux à faire. Si vous lui dites qu’il a de la Chutzpah (חוצפה), il le prendra probablement comme un compliment. Mais !!! si vous l’appelez freier (פראייר), il sera offensé au plus haut point. Le freier est la cible de toutes les plaisanteries, l’objet ultime de la dérision, bref, celui qu’aucun Israélien ne veut jamais être. Plus précisément, le freier est celui qui est toujours maltraité, qui se fait toujours marcher sur les pieds, le type qui se tient tranquillement dans la file d’attente de la caisse du supermarché alors que tout le monde le pousse, le bouscule et lui coupe la route. Le gentil perdant, consentant malgré lui.
Malheureusement, le comportement et les intentions déclarées d’une grande partie de « l’élite » israélienne, y compris des organes gouvernementaux, militaires et judiciaires jusqu’aux plus hauts niveaux, nous amènent à nous demander si Israël n’est pas devenu un repère de freiers, ou plutôt si le pays lui-même mérite le qualificatif de freier.
Un exemple concret : Depuis près de dix mois, nous sommes empêtrés dans de prétendues négociations visant à obtenir la libération de nos chers otages. Nous nous sommes tous réjouis bien sûr lorsque certains otages ont été rendus à leurs familles il y a quelques mois. Mais où en sommes-nous aujourd’hui ?
Israël souhaite toujours que tous les otages rentrent chez eux. Cependant, les conditions de cette libération changent constamment, devenant de plus en plus drastiques au fil du temps. C’est du moins ce que nous sommes amenés à croire. La vérité est qu’il n’y a personne en face de nous avec qui négocier, l’autre côté de la table est vide. Le Hamas, avec un instinct très aiguisé, sait que sa meilleure posture est de rester silencieux. Les médiateurs autoproclamés, en d’autres termes les idiots utiles du Hamas : les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, ne peuvent pas (comme s’ils l’avaient jamais voulu) faire pression sur le Hamas pour faire avancer les négociations. Non, la seule partie sur laquelle il est possible de faire pression est Israël. D’où leur injonction quotidienne : Israël doit faire toujours plus de concessions.
Ce processus de va-et-vient n’a absolument aucun sens : trop de paramètres de négociation sont soit inconnus, soit volontairement occultés par les médiateurs : combien d’otages sont encore en vie ? Qu’est-ce que le Hamas est prêt à accepter, le cas échéant ? Quelle sera la position de l’Égypte après le retour du Hamas : facilitateur du commerce illégal d’armes ? Que fera le Qatar : alimenter une fois de plus le feu en finançant la terreur ? S’il en a l’occasion, le Hamas se réarmera et se préparera pour le prochain 7 octobre. Les États-Unis, le Qatar et l’Égypte le savent, mais ils refusent d’en parler. Croyez-nous, disent-ils, nous serons là pour défendre Israël, rien de mal ne vous arrivera, disent-ils. Et Israël cède, encore et encore et encore. C’est nous qui sommes les freiers dans ce drame. Le Hamas et ses complices se moquent de nous, de notre naïveté, de notre manque de détermination. Nous sommes les freiers.
Un autre exemple ? il y a peu, Israël a été attaqué en pleine nuit par le Hezbollah. Nous avions des preuves concluantes qu’ils allaient lancer des milliers de roquettes sur nous. L’armée de l’air israélienne a réussi à prévenir ce désastre potentiel en détruisant nombre de sites hostiles. Le Hezbollah a tout de même réussi à lancer 320 drones et roquettes sur Israël. Et puis soudain, en milieu de matinée, nous nous sommes arrêtés. Nous aurions pu, nous aurions dû profiter de notre position de légitime défense pour aller de l’avant et causer des dommages irréparables à l’ensemble du Hezbollah, à son quartier général, à chacun de ses tunnels et de ses cachettes. Mais non. M. Biden (qui, soit dit en passant, n’a pris aucune part à la défense d’Israël ce jour-là) a imposé à Israël « une réponse minimale et une cessation rapide des hostilités », et Israël a cédé. La vérité, c’est que M. Biden ne se soucie pas du tout d’Israël. Il n’est motivé que par sa propre image, sa future place dans les livres d’histoire, et la nécessité d’aider Kamala à gagner la prochaine présidentielle. Israël sait tout cela. Et pourtant, nous avons cédé. Il s’agit là d’un comportement freier incontestable. Nous sommes des freiers.
Troisième cas : tout le monde sait que l’échange de territoires pour obtenir la paix ne fonctionne pas. Tout le monde sait, en Israël et à l’étranger, que le retour aux frontières d’avant 1967 est pour Israël une stratégie suicidaire. Tout le monde sait que l’objectif numéro un de toutes les organisations palestiniennes est la destruction complète et totale d’Israël et l’anéantissement du peuple juif. Il suffit de lire leurs documents officiels, d’écouter leurs discours, d’observer leurs manifestations. Et pourtant, les nations du monde, oui pratiquement toutes, exercent une pression extrême sur Israël pour cette soi-disant solution à deux États et pour l’abandon de Jérusalem.
Mais ce que je trouve vraiment dévastateur, c’est qu’il y ait des millions d’Israéliens prêts à soutenir cette « solution ». Ils savent que nous serons tous perdants, ils savent que cela pourrait marquer la fin du peuple juif, et certainement (que D.ieu nous en préserve) la fin d’Israël, et pourtant ils l’approuvent. C’est un comportement autodestructeur de la part de ces freiers. Ce sont des freiers suicidaires.
Un dernier exemple : Que dire des centaines de milliers de personnes qui sont descendues dans la rue sous divers prétextes pour exiger le renvoi immédiat de Netanyahou? La raison importait peu, tout ce qu’ils demandaient était que Bibi disparaisse, si possible dans la honte, et qu’un de leurs « leaders éclairés » (Barak, Olmert, Lapid, etc.) prenne la relève. On leur a servi des « bubbe meises », des contes de fées : on leur a fait croire que si Bibi partait, tous les problèmes d’Israël disparaîtraient immédiatement et que nous vivrions éternellement dans la paix, la santé et la prospérité. Le problème d’un « bubbe meise », c’est que ce n’est qu’un conte de fées, et que seuls les plus grands freiers peuvent y croire. Pourtant, des centaines de milliers de jeunes Israéliens éduqués ont choisi de se faire les hérauts de cette cause, provoquant des divisions terribles au sein du peuple à un moment où nos ennemis étaient prêts à attaquer, à un moment où l’unité était la plus nécessaire. Freiers ils étaient. Ils le sont encore.
On peut se demander ce qu’il est advenu de l’Israélien fort, à la nuque raide et au caractère bien trempé que nous connaissions et aimions tous. Le « freier » est-il soudain devenu un attribut à la mode ? Être un freier parmi les nations n’est pas une position enviable, ce n’est pas une position durable. Il est temps de procéder à une introspection en profondeur et peut-être d’examiner de près les valeurs et les attitudes pour lesquelles Israël veut être connu. Il est temps pour nous de redevenir un peuple indépendant, fort et uni. Il est temps pour nous de redevenir les maîtres de notre propre destin sur notre terre historique, éternelle et promise d’Israël. Alors, avec l’aide de D.ieu, nous surmonterons nos faiblesses temporaires pour assurer un avenir brillant et sûr à nos enfants.
Jean-Pierre Braun a passé sa carrière au cœur de la Hi Tech dans la Silicon Valley (Californie). Jean-Pierre a également été le fondateur et président pendant 20 ans d’une synagogue unique au centre de la Silicon Valley et, à son retour en France, est devenu vice-président du CRIF Rhône Alpes et président de la communauté Rachi à Grenoble. Avec sa femme Annie, ils ont fait leur Aliyah a Jérusalem en 2016.
Non le freier ne veut pas dire du tout ce que vous dites
Il suffit de repartir de la traduction yiddish et allemande
Article totalement hors sujet
Permettez moi d’être en désaccord total avec vous. La définition que je donne du terme “freier” et l’usage que j’en fait dans l’article sont 100% exacts dans le contexte de la culture Ashkénaze pre-Israel et certainement dans l’usage courant qui en est fait dans toute la population Israélienne. Il est vrai qu’au cours du temps cette signification à évoluée. Il est vrai qu’en Allemand cela veut dire autre chose, il est vrai que certains Ashkénaze très religieux appellent “freier” un juif non religieux. Mais dans le language courant en Israël et dans de nombreuses communautés juives de part le monde, le sens et l’emploi de ce mot est très exactement ce qui est dans mon article. En moins d’une minute sur Google vous trouverez des dizaines de sites sérieux qui en attestent. Je me ferai un plaisir de vous les communiquer si vous ne les trouvez pas. Bien cordialement. Jean Pierre Braun
Bonjour Jean Pierre,
Non, Israël n’est pas devenu un pays de Fraier.
Les 3 exemples que vous citez peuvent peut être convaincre des enfants de 12 ans mais ne résistent pas à une analyse sérieuse.
1.Les otages. Qui peut sérieusement penser que David Barnea ou Ronen Bar sont des fraier. Le Hamas sait que lorsque les otages seront relâchés, il n’aura plus aucune emprise sur Israël. Pour nous, la vie des otages est sacrée, c’est pourquoi nous négocions comme nous pouvons.
2.L’attaque du Hezbollah. Israël, dans le cadre, d’une frappe préventive, a formidablement déjoué une attaque majeure du Hezbollah. Ça s’appelle être des fraier . Peu d’armées dans le monde ont l’efficacité et le courage de l’armée israélienne. En outre et surtout, Israël aura des difficultés à maintenir une guerre de haute intensité sur 2 fronts, donc nous n’avons pas intérêt à déclencher une guerre totale avec le Hezbollah.
3. Etat palestinien. Sujet très épineux en effet. Il y a plus de 3 millions de Palestiniens en Judée Samarie, plus de 2 millions de Gazaouis et un peu plus de 2 millions d’Arabes Israéliens. Faire croire à la population israélienne que l’on peut “zapper” sur cette réalité est un mensonge éhonté et met la sécurité d’Israël en danger. Tous les accords d’Abraham passés et à venir s’effaceront pas cette réalité. Alors, oui, ce n’est pas être un fraier que de discuter de toutes les options possibles. D’ailleurs ce mythe de l’Israélien à la nuque raide…etc pour lequel vous semblez avoir de la nostalgie était beaucoup plus favorable à la création négociée et sous surveillance d’un État palestinien que l’Israélien d’aujourd’hui.
En conclusion, les Israéliens d’aujourd’hui sont très loins d’être des fraier.
Respectueusement
Bonsoir Claude,
Merci pour votre commentaire intéressant. Respectueusement également, permettez moi de ne pas etre en accord avec vous:
1- Les otages: quand on soigne tous les palestiniens prisonniers en Israël, y compris les assassins du 7 Octobre, et que le Hamas et son acolyte la croix rouge internationale refuse d’acheminer leurs médicaments vers les otages, on est des freiers. Quand on négocie avec le Hamas la liberation de trop nombreux criminels palestiniens sans avoir la moindre idee de combien d’otages Israéliens sont encore en vie, on est des freiers. Quand on laisse la croix rouge visiter les prisons israéliennes sans qu’ils fassent le moindre effort pour aller visiter nos otages, on est des freiers. Vous voulez que je continue?
2- Le Hezbollah. Voici ma comprehension de ce qui s’est passe le 25 Aout: Hezbollah a lancé 320 roquettes et drones contre Israel que le dome de fer a presque intégralement intercepté . Hezbollah s’appretait a lancer des milliers de Katyushas sur Israel, mais de manière preemptive, l’armee de l’air Israélienne a détruit de très nombreuses rampes de lancement. Ce fut une humiliation pour le hezbollah: ils étaient paralysé, incapable ce jour la de lancer une attaque plus conséquente. Mais il leur reste encore bien plus de cent milles Katyushas, roquettes, drones, etc.. cachés dans des tunnels. Israel aurait du et aurait pu, surtout si nos amis les américains avaient bien voulu lever le petit doigt, détruire une grande partie de cet armement restant, détruire les tunnels, les infrastructures de l’ennemi, etc… Ils avaient le champ libre. Mais Biden a dit stop, et nous nous sommes arrêtés. Ne pas profiter d’une opportunité en or pour le futur de notre cher pays pour écouter les conseils biaisés d’un ami qui dans ce cas precis ne nous veut pas du bien, c’est un comportement de freier. Entre parenthèse, je crois que l’Iran ne serait pas intervenu. Je pense que le développement de leur arme nucléaire est trop important pour eux pour qu’ils risquent de provoquer une guerre régionale.
3. Sur le sujet des deux états, nous ne tomberons surement pas d’accord. Je maintiens ma position, je respecte la votre tout en y étant tout a fait opposé. restons en la.
Cordialement
JPBraun
Et non ! JP BRAUN a hélas raison !
Les déchets nazislamistes, si nous avions la possibilité de les exterminer, ce serait une “mitsva” de le faire.
Par exemple, c’est le comble du “freier”, de laisser les déchets fêter chaque tuerie commise par les leurs, sans en massacrer un grand nombre. Précisons quand même que tous les arabes musulmans de la région ne sont pas des déchets nazislamistes.
La retenue suicidaire a commencé le lendemain de la guerre des Six Jours, avec le don du Har Habayit aux nazislamistes. Et depuis, ça empire.
Le « freier », c’est le « pigeon », non?
Le faible, dans cet article.
On a bien compris ce qu’il veut dire.
Mais vous, au lieu de faire des mystères, dites-nous comment vous l’entendez, tous les lecteurs de cet article ne maîtrisant pas nécessairement le Yiddish.
Les critiques non constructives sont agaçantes.
oui c’est un pigeon ; il n’est pas forcément faible mais il se fait avoir par les autres, il est “abusé” dans une situation – à rapprocher de ich bin kein freiwillig hier qu’on va dire pour faire respecter ses droits alors que le Freiwilligenarbeit fait partie des piliers de l’église romaine-catholique – c’est aussi celui qui paye pour du sexe c’est à dire le client d’une prostiituée
en cela je ne vois pas trop en quoi Israël serait en situation de freier parmi les nations
Malheureusement la signification de Freier doit être comprise a partir du yiddish et de l’allemand
La traduction dans cet article n’est pas la bonne
Heureusement nos soldats ne sont pas des freier. Je desespere des politiques, des services de securite, et des desiderata des manifestants
1er exemple : faux. Aucun accord n’a été conclu à ce jour, donc inutile de traiter le gouvernement de freier.
2ème exemple : faux ou vrai, Israël ne fanfaronne pas sur les dégâts causés au Hezbollah. On est beaucoup plus malins que ça.
3ème exemple : faux. Les derniers sondages montrent que l’immense majorité des Israéliens refusent la reconnaissance d’un État palestinien à cause du 7 octobre.
4ème exemple : faux et vrai. Netanyahu et les partis religieux savent tout aussi bien qu’en réformant le système de la manière qu’ils l’ont fait, ils divisaient le peuple.
Et la conclusion de l’absence de l’israélien fort à la nuque raide, j’en parlerai à nos soldats qui se battent avec un courage immense tous les jours. Ils se passent des insultes à l’égard d’une figure israélienne fantasmée.
Israël se trouve au milieu d’un système mondial où il a beaucoup d’ennemis qui veulent sa peau d’un côté et d’un ‘autre beaucoup de faux amis qui veulent la même chose que ses ennemis mais n’osent pas le dire franchement et il doit naviguer au milieu de tout cela . Il faut reconnaître cet état de fait.. Et il faut le renforcer par divers moyens et réduire au maximum sa dépendance vis-à-vis des autres !
Excellent article et on voit sur le terrain c’est exactement ce qui se passe!!! Hésitations pressions faiblesse !! L’iran le Hezbollah le hamas ..toujours aussi menaçant !! Au bout de presque un an on reçoit encore des missiles et roquettes non stop
Le nord vide, le sud pas mieux , l’économie bof ! Mais surtout oui surtout des soldats tombent tres jeunes, des pères de famille et ça c’est le plus insupportable
MR Braun : L’expression yiddish :” SCHMATTE ” ne serait elle pas plus exacte , pour definir une personne maltraitee ? un peu comme un paillasson ? Plutot que freier ? et allusion a Israel en ce moment ?? ceci dit votre article est malheureusement veridique . cordialement
Sara, merci pour votre question très pertinente et qui demande un peu de réflexion. Avant d’y répondre, et au vu des assertions répétées et erronées de D. Blumfeld, j’aimerais cordialement lui conseiller de devenir familier avec l’hébreu tel qu’il est parlé ici en Israël, et avec les coutumes et la culture juive contemporaine.
Schmatte versus Freier. Disons de suite que schmatte est un qualificatif insultant. Freir est une moquerie. Un juif, Israélien ou non ne veut être ni l’un ni l’autre, c’est sur. La personne visée n’a rien de spécial à faire pour être insultée de Schmatte, c’est le jugement propre de l’insulteur qui le décide. Le Freier par contre doit exhiber une attitude ou une action telle qu’un observateur l’affublera de ce qualificatif. Voir l’exemple dans mon article de celui qui se fait passer devant à la caisse du supermarché. Il me semble donc que Freier est plus approprié aux exemple que je décris.
Cordialement
JP BRAUN
Tout est dit, et il aurait fallu désigner la responsable de cette situation, la cour suprême.
Celle qui a depuis longtemps abandonné l’état juif, l’état nation.
Celle qui a et qui continue à défendre les barbares aux dépends des israéliens, victimes.
Celle qui a empêché et empêché toujours le gouvernement démocratiquement élu de faire son travail.
Cette cour et ses antennes gauchistes continuent de saper la puissance d’Israël, la force de dissuasion du pays.
Sans parler évidemment de ceux qui ont favorisé un 7 octobre, quoiqu’il en coûte.
Ceux qui ont voulu imposer la dictature de la pensée unique.
Cette gauche nauséabonde a été et est toujours la fameuse 5ème colonne, collaboratrice des mouvements terroristes antisémites et antisionistes.
Longtemps nous avons cru que cette colonne serait les arabes israéliens et avons fermé les yeux sur les actions traîtres de la gauche.. mais aujourd’hui, les faits sont là et dramatiques.
Une gauche qui a offert en sacrifice 1200 des siens et qui est coupable de la mort de plus de 700 soldats.
À ce jour, cette gauche n’a toujours pas présenté ces excuses aux familles de soldats morts au combat.
Ils et nous attendons.
Sur la signification du mot “freier” merci à tous de voir ma réponse à David Blumfeld au début des commentaires.
JPB
si je prends le synonyme de Fléo ” FREIER avec PIGEON”, alors Mr Braun a raison car en français nous avons l’expression,
“Se faire prendre pour un pigeon”, c’est à dire, (La formule est souvent entendue lorsque l’on se fait duper et que l’on passe pour un imbécile), ou bien encore ( Le “pigeon” désigne depuis le XVe une personne qu’on trompe)
Seulement si je me trompe, mais selon ma perception et les interprétations ici données, lesquelles vont parfaitement dans le sens du mot FREIER que MR Braun veut donner..
cher JP, les freiers ne sont ps des millions.
Regarde l emission quotidienne (18 a 20h) de l extraordinaire journaliste de Kan, Ayala Khatson, et tu decouvriras chaque soir des heros. Heros ordinaires, et c est grace a eux qu’Israel n a pas succombé….
amities
jp
Sur le sens du mot “freier” pourquoi ne pas revenir à l’étymologie ? Frei en allemand veut dire ” libre”. C’est un adjectif. “Freier” redouble l’adjectif. Autrement dit c’est celui qui se veut se faire libre. A mon sens, cela se réfère à la formule hitlérienne au fronton à l’entrée des camps”arbeit macht frei”: le travail rend libre” les juifs étaient donc obligés de travailler sans être libres pour autant ensuite. Évidemment qu’ils étaient abusés.et même pire puisqu’ ils finissaient dans les chambres à gaz.
En ce sens l’article de Jean Pierre Braun définit bien l’état actuel d’Israel: Tsahal combat tant qu’il peut mais les USA abuse de nous à petit feu soi disant en refusant l’escalade qui est là quand même et qui tue notre jeunesse, entre autres.
Le chef freirer, c’est bien Netanyahu, non ? Adressez-vous à lui.
Excellent article. Ne cherchons pas la petite bête quand nous savons tous, sans exception, ce que l’auteur a voulu dire (si ce n’est pour noyer le poisson). Il s’agit là d’une attitude qui colle à la peau de certains d’entre nous et dont il faut résolument se défaire pour accéder à l’unité, du moins politique, entre nous, et à la dignité face aux nations du monde
Hélas, pour la grande majorité de ces Freiers suicidaires ((je suis entièrement d’accord pour cette qualification) ce sont des Laïcs à majorité ashkenaze que je qualifierai d’antithéistes et anti hébreu parce que chez eux le dogme est plus grand que la notion de peuple juif sur sa terre. Ils ont cassé l’unité du peuple juif et cela Dieu leur en demandera compte.
Cela fait plus de 50 ans que j’étudie et réfléchit au pourquoi de la Shoa, je me suis construit une possibilité d’explication à travers les nombreuses lectures. Un livre m’a confirmé la justesse de ce que je pressentais ; “”Le monde d’hier”” de Stephan Schweig qui a vécu la situation des Juifs d’Europe dans la tourmente de la longue période de la réforme de Luther très bien décrite, et qui en a contaminé un grand nombre appelant à la réforme de la religion et croyance juive, Lisez le livre, c’est limpide.
A cela s’ajoute le dogme communiste des “”anti-dieu”” accompagnant les premières montées au pays ; je compare ces laïcs israéliens à ces réformistes juifs qui ont déclenché la colère divine.
Je sais à l’avance que ce que je viens d’écrire va faire hurler bon nombre d’entre vous, mais je leur dis, passez le moment de ces hurlements et réfléchissez, la Torah est pleine de ces appels préventifs de Dieu contre cette dérive. Prêtez à ce texte cette qualité prophétique que seul le peuple juif a eu la chance de recevoir !
JP Braun a mis les points sur les « i ». Le terme choisi par JPB est tout à fait justifié. Freier vient du yiddish et a été repris comme d’autres mots yiddish dans la langue hébraïque israélienne. On peut le traduire par pigeon, idiot utile, un oiseau pour le chat. Enfin, un imbécile, l’idiot du village. Freier, par rapport à Schmate, est plus ironique, Schmate est plus insultant et n’a pas été repris dans le langage habituel des israéliens.
Voilà pour la forme, sur le fond, comme sur la forme JP Braun a raison. Israël avait une approche de défense juste jusqu’à après la Guerre des Six Jours. Juste après la Guerre des Six Jiurs, Israël a commencé à devenir Freier, il a tout de suite retiré du cœur d’Israël, le Mont Sion, Siège unique du Temple de Jérusalem. Ensuite proposa de battre en retraite (perdre volontairement la guerre qu’Israël a gagné haut la main) contre une hypothétique traitée « de paix » avec l’ennemi. Attitude de Freier. Puis le mouvement Shalom Achschav (Paix à tout prix avec l’ennemi), est né qui est toujours actif dans la rue Kaplan. Attitude Freier. Autre événement significatif après la Guerre des Six Jours, l’allié Français lache Israël et l’Amérique devient le nouveau allié d’Israel. Mais contrairement à la France, pose ses conditions, « l’Amérique aideront Israël à se défendre, si Israël n’attaque pas le premier et ne gagne jamais la guerre contre les Arabes ou les Islamistes ». Cela a été respecté à la lettre par tous les Gouvernements d’Israël jusqu’à ce jour. Attitude de Freier qui a coûté la vie à des milliers des juifs et arabes. Les seuls qui n’ont pas accepté ce suicide et attitude de Freier fut le Rav Kahana et aujourd’hui Ben Gvir et Smotrich. Eux veulent obtenir la sécurité d’Israël sans qu’Israël continue à être le dindon de la farce, le Freier par excellence.