1.
Au lendemain de la claque magistrale que vient de lui administrer Donald Trump, nous allons entendre le camp progressiste se lamenter sur la “fin de la démocratie” et agiter – une fois de plus – le spectre d’une Amérique en route vers le fascisme… “Harris-Trump: la démocratie en jeu” titrait ainsi le quotidien Le Monde à la veille du scrutin américain. Et son éditorial ce matin explique doctement que “La victoire de Donald Trump au terme d’une campagne d’une virulence populiste, misogyne et raciste sans précédent est aussi de mauvais augure pour les femmes, pour les immigrants et pour la démocratie en général”.
En réalité, comme l’écrivait cette semaine Amnon Lord dans Israel Hayom, la victoire de Trump est avant tout celle du candidat de l’Amérique profonde et d’un petit peuple qui – contrairement aux clichés tenaces sur les “Red Neck” – comporte aussi de nombreux électeurs non-blancs, y compris musulmans. Les électeurs américains ont aussi élu Donald Trump pour des raisons pragmatiques et économiques, très éloignées des discours idéologiques de la frange progressiste du parti démocrate, qui fut jadis (on a du mal à le croire aujourd’hui…) le parti des déshérités américains…
2.
Et chez nous ? Le camp progressiste des “Tout sauf Bibi” vient lui aussi de subir une défaite politique majeure, avec le limogeage de Yoav Gallant qui était devenu depuis longtemps un boulet pour la stratégie militaire de Benjamin Netanyahou, dont il n’a jamais accepté l’autorité. A la différence de ce qui s’était passé lors de la première “nuit de Gallant” au mois de mars 2024, le camp progressiste a pour l’instant échoué à contrecarrer la décision du premier ministre, qui a judicieusement choisi le jour des élections américaines pour annoncer sa décision longtemps retardée.
En Israël, comme outre-Atlantique, le camp progressiste crie de nouveau à la “fin de la démocratie” et au “fascisme”, mais ses cris d’orfraie peinent à convaincre, comme en atteste le faible nombre de manifestants dans les rues de Tel-Aviv et de Jérusalem. Des recours sont déjà déposés devant la Cour suprême par ceux qui considèrent que le pouvoir appartient aux juges et non aux élus du peuple, pour tenter de faire annuler par le “gouvernement des juges” la décision légitime du Premier ministre.
3.
Comme je l’écrivais dans ces colonnes en 2021, “face aux ennemis d’Israël, le monde a besoin de dirigeants sachant comment mener la guerre, et pas de dirigeants qui savent plaire aux médias, ou disserter sur l’art ou la littérature. La vie internationale n’est pas un concours de cuture générale ou de maintien pour jeunes filles bien nées. Comme le disait Woody Allen, “Même quand l’agneau et le loup coexisteront, je préfèrerai être le loup”. Dans un monde où les loups n’ont pas encore déposé les armes, Israël doit non seulement se comporter en conséquence, mais aussi pouvoir compter sur des alliés qui savent aussi comment affronter les loups de Téhéran”.
Je n’ai rien à ajouter à ces lignes, sinon de citer la réaction du ministre des Finances Betsalel Smotrich, ce matin : “God Bless Israel, God bless America !” Et qu’Il bénisse aussi Donald Trump et Benjamin Nétanyahou !
Pierre Lurçat
AMEN béni soit HACHEM, béni soit Israël, béni soit Netanyahou, béni soit Trump … AM ISRAËL HAY FOREVER
Je crois que la comparaison est assez étrange car le camp “progressiste” en Israël est totalement différent de celui des USA. Ici il est constitué de personnes impliquées et conscientes des défis sécuritaires et ne sont pas tous des angéliques qui pensent que le monde est peuplé de bonnes âmes. On peut s’opposer a Netanyahou sans pour autant se livrer comme la gauche américaine à un wokisme suicidaire.
J’ai du mal à comprendre la raison pour laquelle l’extrême gauche est toujours appelée le camp “progressiste”.
Pierre Lurçat, dans un simplisme enfantin, feint d’ignorer que comparaison n’est pas raison et qu’il est vain de vouloir transposer les spécificités américaines dans un pays comme Israël, dont la complexité, notamment sociétale n’est plus à démontrer ! Cette complexité, HORS NORME, peut même, être suicidaire !!!
Cette complexité dure depuis 3000 ans au sein d’Israël. Il suffit de lire les textes du Tana’h pour s’en convaincre.
Cela ne nous empêche pas de survivre au “suicide” que vous craignez.
La complexité d”Israel est à la fois un atout et un challenge que nous vivons plus ou moins bien, mais qui nous suit au travers des siècles, même en exil.
Je suis donc confiant, bien que l’épreuve soit toujours aussi délicate.
A lire cet article, on croirait que le général Yoav Gallant était un gauchiste incrusté dans ce gouvernement. Or, c’est un militaire expérimenté, membre du Likoud, qui n’était pas autant beni-oui-oui que les autres ministres qui n’osent pas s’opposer à la “conceptsia” qui a amené le 7 octobre. Gallant a donc sa part dans la réussite de Tsahal cette année lui.
Le nouveau ministre de la défense Israrl Katz n’a pas brillé l’année passée comme ministre des affaires étrangères qui a vu Israël attaqué comme jamais par les pays occidentaux. Sa maigre expérience militaire comme capitaine sera un handicap pour les citoyens de l’état d’Israël sauf pour Netanyahou qui veut/peut tout controler seul.
Quant à Donald Trump, sa première présidence a vu pour Israël le meilleur (Accords d’Abraham, ambassade à Jérusalem) et le pire (rupture de l’accord qui limitait le développement de l’arme nucléaire iranienne). De fait, libérée de ces contraintes, la république islamiste est beaucoup plus proche du nucléaire qu’auparavant. Trump l’imprévisible peut décevoir ceux qui voient en lui un allié prêt à s’engager dans un conflit avec l’Iran.
En conclusion, ce double changement ne fait qu’accroitre l’instabilité.
Il ne s’agit plus de survivre, mais de VIVRE. !!!!
Parce qu’elle progresse constamment dans la connerie !!!
Depuis déjà quelques décennies le parti démocrate n’a plus rien à voir avec les classes populaires et surtout l’Amérique profonde, il s’est reconverti en un parti woke, arrogant, bourgeois, pseudos intellectuels et surtout élitistes lequel est plus préoccupé avec des problèmes.de sociétés secondaires, qui n’ont rien à voir avec le quotidien des classes populaires, Kamala Harris comme exemple, durant sa campagne à tenté de captiver le vote féminin en évoquant constamment l’avortement, je pense que les femmes ont bien d’autres problèmes, bien celui ci soit important, il ne dépend pas du président, mais de l’état de résidence, ses discours sans consistances étaient vides de sens, si Trump était parfois agressif et
moqueur, elle ne l’était pas moins.
Le parti démocrate est pareil aux autres partis socialistes d’Europe et ailleurs, ils n’ont plus rien à voir avec le socialisme, ils se servent de l’étiquette seulement pour tromper les electeurs, ils se sont reconvertis en partis bourgeois et surtout avec cette nouvelle idéologie Woke, laquelle rejete toutes les valeurs existentes avec sa nouvelle philosophie, elle est surtout revendiquée et imposée par les partis socialistes, lesquels sont ni plus ni moins qu’une nouvelle bourgeoisie élitiste.
Avant de vivre, il faut survivre.
Gallant a raison sur le fait que les Juifs religieux doivent faire leur service militaire mais ce n’est pas en pleine guerre qu’il faut mettre ce dossier sur la table sachant que ce problème n’a pas été résolu pendant 75 ans et risque de faire tomber le gouvernement et amener au pouvoir les incapables dont j’aurai la gentillesse de ne pas citer les noms.
Après cette guerre, il faudra un consensus et décider que tout qui refuse le service militaire qu’il soit Juif, Musulman,… soit sanctionné et en plus n’ait plus le droit de vote. Tout Juif, Musulman,… qui ne reconnaît pas Israël comme Etat juif doit être expulsé d’Israël et se voir retirer la nationalité israélienne le cas échéant.